Google va acheter de l’énergie nucléaire à Kairos, produite par de petits réacteurs SMR, pour répondre à ses énormes besoins en électricité
Le développement de l’intelligence artificielle générative nécessite des quantités colossales de données et des légions de semi-conducteurs pour les exploiter.
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Google va acheter de l’énergie nucléaire à la start-up américaine Kairos Power, qui sera produite par des petits réacteurs de nouvelle génération, appelés SMR (petit réacteur modulaire), a annoncé lundi 14 octobre le géant américain de la technologie. Le contrat prévoit la mise en service du premier Kairos SMR d’ici 2030, avec une montée en puissance jusqu’en 2035, pour apporter une réponse supplémentaire aux énormes besoins en électricité de la filiale Alphabet.
L’émergence de l’informatique à distance a augmenté la consommation énergétique des grands acteurs du secteur, comme Google, Microsoft et Amazon, en raison du recours aux centres de stockage sur serveurs. Celles-ci sont devenues encore plus essentielles avec le développement de l’intelligence artificielle (IA) générative, qui nécessite des quantités colossales de données et des légions de semi-conducteurs pour les exploiter.
Pour s’assurer de disposer de ressources électriques suffisantes, les grands noms du « cloud » concluent des accords avec des fournisseurs d’énergies renouvelables, notamment dans le nucléaire. Fin septembre, Microsoft a dévoilé un partenariat avec le groupe américain Constellation Energy qui prévoit la réouverture d’un réacteur de la centrale électrique de Three Mile Island, en Pennsylvanie.
Les SMR, comme le Kairos FHR, sont des réacteurs de nouvelle génération dont aucun n’est encore opérationnel aux États-Unis. Bien que le coût de développement des prototypes soit élevé, ils devraient être beaucoup moins coûteux, à long terme, que les centrales nucléaires conventionnelles, car ils peuvent être produits sur une chaîne d’assemblage.