« GOAL FC n’est en aucun cas responsable et n’a pas à en payer le prix » insiste l’UNFP
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Une affaire d’Etat désormais. Ce samedi soir, GOAL FC devait initialement se déplacer sur la pelouse de Marignane-Gignac Côte-Bleue dans le cadre de l’un des chocs de la première journée de National 2. Un match qui n’a finalement pas eu lieu, bien que le club rhodanien ait fait le déplacement dans la cité phocéenne. Malgré sa défaite sur tapis vert, GOAL FC entend bien se faire entendre après n’avoir pas été repêché en National. Les Girondins de Bordeaux ayant été officiellement maintenus en National 2, les Goalois étaient initialement censés retrouver la troisième division française. Le CNOSF a finalement décidé de ne pas écouter les demandes de l’actuel pensionnaire du groupe A et de la FFF de quitter le National avec seulement 17 équipes. Les joueurs ont alors décidé de publier une lettre ouverte contre la Fédération française de football (FFF) et Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports qui a démissionné en attendant que le président de la République daigne écouter la voix des Français en nommant un nouveau Premier ministre.
Après ce courrier, la 3F a décidé de répondre en répétant les mêmes points : le délai est dépassé pour réintégrer GOAL FC en troisième division. Or, ce délai n’a été atteint qu’en raison des multiples recours déposés par les Girondins de Bordeaux. Outre tous les clubs de National, le pensionnaire du stade Ludovic Giuly est soutenu sans faille par l’UNFP. « Nous sommes en contact avec les joueurs, nous les soutenons depuis le début et nous comprenons aujourd’hui le désarroi de l’ensemble du club. Si nous réfléchissons, si nous voulons que Goal FC occupe, demain, la place vacante en National 1, arrêtons-nous au refus d’accorder un peu de temps aux joueurs rhodaniens. Deux semaines, c’était trop demander ? » commence le courrier du syndicat des joueurs professionnels. « Ce n’est pas grand-chose néanmoins, compte tenu de la situation dans laquelle se trouve Goal FC depuis la fin de la saison dernière et des sanctions administratives prises contre Bordeaux. Et du temps passé à les prendre, surtout. »
La FFF a tranché, GOAL FC bloqué ?
Malgré tout, les Lyonnais devraient être floués dans cette histoire, la Fédération française de football (FFF) ayant déjà réagi à ce sujet. « La logique aurait voulu – surtout, nous le répétons, que gouverner c’est prévoir – que tous les schémas possibles soient envisagés pour ne pas être pris au dépourvu, être ainsi mis devant le fait accompli. C’est aussi vrai, évidemment, pour les divisions inférieures et c’est cette cascade de repêchages possibles qui, pour n’avoir pas été anticipée, mettrait aujourd’hui la FFF dans une situation qui lui paraît inextricable. Mais Goal FC n’est en rien responsable et n’a pas à en payer le prix » explique David Terrier, vice-président de l’UNFP. « En tout état de cause, le mal est fait puisque l’espoir demeure, il est certain qu’à l’image des Rhodaniens, de nombreux clubs ont avancé à l’aveugle, alors que les réunions à la DNCG étaient annulées, alors que les recours des Girondins et l’attente de la décision finale rendaient impossible de vraiment planifier et de bien préparer la saison. »
Les joueurs, qui ont été très francs avec les autorités du football en France, devraient néanmoins revenir en Nationale 2 si les choses ne changent pas après un Comex de la FFF. Ce que souhaite l’UNFP au plus vite. « Parce que l’UNFP milite depuis des années pour un football plus juste, parce qu’elle prend en considération l’avenir des footballeurs professionnels dont la carrière est aujourd’hui en danger, parce que l’équité sportive ne doit jamais être remise en cause, notre syndicat demande une nouvelle fois à la FFF de reconsidérer sa position et, parce qu’il y a l’esprit et la lettre, d’inscrire le Goal FC en Nationale 1. »
Pour résumer
Une affaire d’état désormais. Ce samedi soir, le GOAL FC devait initialement se déplacer sur le terrain de Marignane-Gignac Côte-Bleue dans le cadre de l’un des chocs de la première journée de National 2.
