Givors 2 Vallées ne rouvrira pas avant au moins deux semaines, avec des salariés de Carrefour obligés de venir faire le ménage lundi ?
Si l’A47 a pu rouvrir en 48 heures grâce à d’importants moyens de l’Etat, il n’en sera pas de même pour le centre commercial Givors 2 Vallées.
Inondé jeudi suite aux intempéries et à la crue du Gier, servant de refuge à plusieurs dizaines de salariés et de clients coincés à l’intérieur du Carrefour, le site doit subir un redoutable nettoyage.
Car la boue s’est déposée dans les allées du centre commercial, tandis que l’eau est montée de près d’un mètre.
« Nous faisons tout notre possible avec les autorités locales pour que le centre commercial et ses magasins puissent reprendre leurs activités dans les plus brefs délais »a indiqué Givors 2 Vallées sur ses réseaux sociaux.
Selon Le Progrès, les opérations de nettoyage et de tri des produits ainsi que les opérations de réapprovisionnement pourraient prendre au moins 15 jours. Cela fait deux semaines de fermeture, en pleine période des vacances scolaires de la Toussaint. Une catastrophe pour le centre commercial, et une épine dans le pied de tous ceux qui y avaient leurs habitudes.
L’enjeu a aussi pris une tournure sociale puisque la CGT annonce que la direction de Carrefour Givors exige que les salariés soient présents lundi pour faire le ménage : « Le programme, c’est de ramasser les produits par terre et de les compter pour les jeter ».
« Nous refusons catégoriquement un retour au travail lundi tant qu’une expertise n’aura pas prouvé que nous pouvons aller travailler en toute sécurité. Nous pensons que toutes les parties du magasin doivent être contrôlées et vérifiées : structure, fondations, hygiène, électricité, etc.. Nous affirmons qu’un passage à l’inspection du travail est indispensable. Il est encore moins imaginable de venir travailler s’il y a encore de l’eau et de la boue présentes dans le magasin. La sécurité des salariés est essentielle. nous demandons également que l’équipe de sécurité soit renforcée car de nombreux pilleurs sont présents ou tentent de pénétrer dans le magasin »dénonce le syndicat dans une lettre adressée à la direction.
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