Gisèle Pelicot proteste après la diffusion de photos intimes au tribunal
Ce mercredi 18 septembre, les avocats de la défense ont demandé le visionnage d’images, « pour la manifestation de la vérité ». Gisèle Pelicot a affirmé que ce n’était pas elle sur certaines photos.
Les photos défilent une à une. Un silence pesant règne dans la salle. Le président les quitte quelques secondes. Puis continue. Dix photos pour la première demande, dix-sept pour la seconde. Deux avocats de la défense ont demandé ces visionnements, selon eux. « utile à la manifestation de la vérité ».
Au préalable, le président du tribunal correctionnel de Vaucluse, Roger Arata, avait obtenu l’accord de la victime des viols de Mazan, Gisèle Pelicot. « Si vous m’assurez qu’aucune image ne sera prise, j’accepte de voir ces photos. Je veux que ce procès soit public, mais pas sur la place publique. »a déclaré le septuagénaire, faisant référence à la salle de diffusion où le public a été évacué.
A la fin de la diffusion, le président prend la parole : y a-t-il des questions, des observations, suite à cette diffusion ? Gisèle Pelicot souhaite prendre la parole en premier : « Il y a des mains qui ne sont pas les miennes sur mon…
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