L’attaquant et le défenseur des Bleus ont été interrogés vendredi sur les élections législatives lors d’une conférence de presse.
Envoyé spécial à Paderborn
La question revient sans cesse. À chaque conférence de presse. Signe d’une actualité dense qui occupe l’espace public. Quelle position et quel regard ont les joueurs de l’équipe de France sur les prochaines élections législatives (premier tour le 30 juin, second tour le 7 juillet) avec une possible victoire de l’extrême droite. Si certains membres des Bleus ont balayé le sujet, pas forcément à l’aise, à l’image de Dayot Upamecano et Kingsley Coman mercredi, d’autres avaient un message à faire passer. Tout en contrôle et en maîtrise. Sans quitter la route.
« Je serai bref, cela n’a aucun impact sur notre préparationraconte Olivier Giroud, 37 ans. Si j’ai un conseil à donner, c’est d’aller voter. Le taux d’abstention de 50 % n’est pas normal. Je ne vais pas donner de détails sur mes tendances politiques ou quoi que ce soit, je suis là pour parler football.» Des propos quasi identiques tenus également quelques minutes plus tôt par Benjamin Pavard. « Je ne suis pas là pour juger les gens, il y a le droit de voter, tout le monde devrait aller voter, les jeunes, les personnes âgées, les personnes âgées. »
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Des éléments de langage entendus la veille avec Ousmane Dembélé. « Ce n’est pas que je ne veuille pas prendre position, mais vu la situation en France… La sonnette d’alarme a été tirée. Nous devons nous mobiliser pour voter. Un Français sur deux ne vote pas, il faut se mobiliser. Je veux dire aux gens : tout le monde, allez voter. Les élections législatives arriveront, la FFF va mettre en place un système de procuration. »
