Deux compagnies de CRS seront dépêchées (aux frais du club) pour éviter de nouveaux incidents entre les deux groupes ultras des Girondins, entre lesquels les tensions semblent être sur le point de non-retour. A l’intérieur, 25 à 30 stewards supplémentaires seront installés.
La préfecture de Gironde a pris un arrêté « portant réglementation de l’achat, de la vente, de la cession, de l’utilisation, du port et du transport des artifices et articles pyrotechniques, du transport et de la détention dans l’espace public de carburant, d’acide et de tous produits inflammables et chimiques en la commune de Bordeaux. »
Ce vendredi matin, un chef des Ultramarines et un leader de la Porte Nord ont été convoqués par le directeur de cabinet du préfet Justin Babilotte pour avertir d’éventuelles sanctions sévères. Le directeur général des Girondins Thomas Jacquemier, instigateur de l’idée, était présent. Dans un communiqué, la préfecture évoque « une situation inacceptable qui dégrade l’image du club ainsi que celle du football et de la ville de Bordeaux ». Outre les interdictions de stade, le préfet évoque « si aucune évolution n’est constatée ce week-end » la possibilité de saisir la Ligue de football professionnel (LFP) pour demander l’organisation de matches à huis clos et la « dissolution des associations de football ». partisans ».
Toujours sur fond de rivalité exacerbée entre Bordelais et Bastiais après les tensions des matches de la saison dernière, la préfecture a publié un arrêté préfectoral pour encadrer les supporters corses, qui seront regroupés et escortés hors du périphérique et qui n’auront pas le droit d’afficher leur couleurs dans la ville.