Girondins. Bruno Fievet : « Gérard Lopez joue la montre »

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Bruno Fievet avait refusé de participer à la réunion à la mairie mercredi dernier à l’initiative du maire, Pierre Hurmic. Selon lui, la relégation en National 2 condamne le club à une liquidation judiciaire. Pour lui, le club n’a plus « aucune chance de se relever ».

Il pointe également du doigt Gérard Lopez sur son management. C’est à lire ci-dessous.

« Je suis plus que pessimiste quant à l’avenir de notre club »

Bruno Fievet sur sa page Facebook : « Comme je l’ai dit en mairie, je ne pensais pas qu’il était opportun de tenir une réunion pour discuter de l’avenir des Girondins avant la transition DNCG, le risque de relégation en N2 étant beaucoup trop élevé. Malheureusement, j’avais raison sur ce point.

En N1, le club s’est éteint dans une position délicate, mais a gardé un espoir de survie. En N2, un club avec une dette de plus de 30 millions et un plan social que j’estime à 7-9 millions, c’est un club qui n’a aucune chance de se relever pour moi. Si on ajoute à cela le manque d’anticipation avec aucune équipe à moins de deux semaines de la reprise, un traumatisme humain et un manque total de vision à court et moyen terme, je suis plus que pessimiste sur l’avenir de notre club.

Je continue de penser que son propriétaire joue la montre comme c’est le cas depuis décembre en annonçant l’arrivée d’un repreneur chaque moismaintenant j’espère qu’un acheteur mettra 25-30 millions sur la table pour un club de N2 !! Avec bien sûr un retour à une meilleure fortune pour lui en prime.

Cela n’arrivera pas. Et La prochaine étape sera la liquidation judiciaire. Même s’il peut se permettre de gagner du temps pendant un an puisque les dettes sont gelées et le plan social sera également remboursable dans un an.

Encore une année perdue ? En fait, non, au moins deux. Car le club retournerait alors en R1. Une liquidation aujourd’hui permettrait de revenir en N3 et de construire un projet de montée plus rapide.

Cette catastrophe humaine, sportive et économique aura également des répercussions sur l’ensemble de l’écosystème bordelais. On l’a vu dans le courrier de SBA qui, à demi-mots, demande aux autorités que l’UBB joue au Matmut, faute de quoi SBA n’aura pas les moyens de s’en sortir.
Qu’en est-il du centre de formation de Talence avec 0 clubs professionnels à moins de 250 km ?
Qu’en est-il de tous les fournisseurs et prestataires qui ont travaillé pour les Girondins ?

Quand est-ce que M. Lopez sortira du silence assourdissant pour nous expliquer quel est son plan pour relancer le club ? Lui qui veut rester président. Lui qui avait un plan A et un plan B à l’hiver 2024 et qui aujourd’hui n’a réussi qu’à tuer notre club. »

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