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Giro. Tour d’Italie – Tim Merlier devance de peu Jonathan Milan sur la 18e étape

Giro.  Tour d’Italie – Tim Merlier devance de peu Jonathan Milan sur la 18e étape

Retour au calme en cette 107e Tour d’Italie. Après plusieurs jours dans les Dolomites, les coureurs ont retrouvé les plaines italiennes avec 178 kilomètres entre Fiera di Primiero et Padoue. Un terrain parfait pour les sprinteurs et nous avons assisté à un magnifique duel entre les deux plus rapides de cette Giro…avec la victoire de Tim Merlier. Le Belge de Soudal Quick-Step remporté d’un cheveu devant le maillot des Cyclamens Jonathan Milan (Lidl-Trek). Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck) prend la 3ème place. Alors que Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) conserve la Rose sans problème, rien à signaler au classement général.

Le résumé de cette 18ème étape et la victoire de Tim Merlier

4 coureurs en tête, le peloton ne lâche rien

La bataille fait rage dans les premiers kilomètres, loin d’être plats, pour prendre l’échappée. On retrouve finalement 4 hommes au front, avec Mikkel Frolich Honoré (EF Education-EasyPost), Mirco Maestri, Andrea Pietrobon (Équipe Polti-Kometa) et Filippo Fiorelli (Groupe VF – Bardiani CSF – Faizanè).

Derrière, ce sont les formations de sprinteurs qui contrôlent, avec le Lidl-Trek de Jonathan MilanSoudal Quick-Step de Tim Merlier et le Équipe cycliste professionnelle Tudor deAlberto Dainese. Le peloton ne laisse que très peu d’avance à ces fuyards, qui ne parviennent pas à tenir plus de deux minutes. Comme prévu, le milieu d’étape est plutôt calme, le scénario reste le même, malgré un rythme très soutenu. Alors qu’il est à 60 kilomètres de l’arrivée, le peloton s’apprête à reprendre l’échappée, qui ne compte désormais plus que 20 secondes d’avance. C’est le moment choisi par Edoardo Affini (Visma | Lease a Bike) pour passer à l’offensive et revenir sur les hommes de tête.

Sprint Royal

Le bras de fer est lancé entre le peloton et les échappés, l’écart reste constamment entre 10 et 15 secondes pendant des dizaines de kilomètres. A 20 kilomètres de la ligne, ce sont les équipes du classement général qui prennent les choses en main, pour protéger leurs leaders. Et les fugitifs sont repris sous la bannière des 10 kilomètres. A noter que Thymen Arensman (INEOS Grenadiers), 6ème au classement général, a subi une crevaison, mais est rapidement revenu dans le peloton.

Petit à petit, les formations des favoris généraux se retirent et les équipes de sprinteurs prennent la tête. Les trains ont du mal à se retrouver, c’est beaucoup de frictions. Le virage à 500 mètres de l’arrivée est incontournable. Et tandis que ses deux lanceurs le passent en tête, Jonathan Milan est mal placé, autour de la 20ème position. Là Lidl-Trek donc s’arrête, mais c’est Hugo Hofstetter (Israel-Premier Tech) qui lance le sprint de loin. Mais, avec le vent contraire, le Français trébuche et se laisse déborder de toutes parts. La victoire se jouera entre les grosses cuisses de ce Giro. Merlier est mieux placé que Milan, mais l’italien est très puissant. Cela ne sert à rien et au final c’est le Belge de Soudal Quick-Step qui remporte sa 2ème étape sur ce coup Tour d’Italie. Il est en avance sur la ligne Milan (2ème), Kaden Groves (3e, Alpecin-Deceuninck), Alberto Dainese (4ème, Tudor Pro Cycling Team) et Stanislas Aniolkowski (5e, Cofidis).

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