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Giro d’Italia : Julian Alaphilippe dynamite la finale, Olav Kooij domine le sprint à Naples (vidéo)

La 9ème étape du 107ème Giro d’Italia s’est terminée à Naples par un sprint massif dominé par le jeune Néerlandais Olav Kooij (Visma). Julian Alaphilippe a pourtant tout fait et tout donné pour que ce scénario prévisible, pour une étape de plat, n’ait pas lieu ce dimanche.

Julian Alaphilippe s’était visiblement bien remis de ses gros efforts de la veille, lors d’une journée où il est resté en tête pendant près de 120 milles, notamment avec Romain Bardet.

L’ancien double champion du monde a en tout cas été le premier à mettre le feu aux poudres ce dimanche, en finale de la 9e étape du 107e Tour d’Italie (214 km entre Allezzano et Naples).

Julian Alaphilippe prend les commandes en finale

Alaphilippe a profité d’une côte pas très longue (900 m), mais avec de bons pourcentages (7% de moyenne) pour s’élancer sur le sec à 27 kilomètres de l’arrivée, à Naples.

Giro d’Italia : une journée aux avant-postes pour Bardet et Alaphilippe, une journée classique pour Pogacar

Ils n’étaient pas nombreux à pouvoir tenir le volant du natif de Saint-Amand-Montrond : Kevin Vermaerke (DSM), Nicola Conci (Alpecin), Lewis Askey (Groupama) et Ewen Costiou (Arkéa) et c’est tout.

Une poignée d’audacieux qui ont rejoint les Montluçonnais, à la poursuite des deux Italiens, Mirco Maestri et Andrea Pietrobon, en tête dès le départ.

Les deux compères du Team Polti Kometa ont vu le Français de Soudal foncer vers eux, à 26 kilomètres de la ligne. Une « fusée », qui a très vite relancé le rythme une fois cette jonction réalisée. Visiblement agacé par le manque de coopération devant, Alaf’ repart à l’attaque, à 20 milles du but et n’emmène cette fois qu’Ewen Costiou avec lui.

Les deux Français se relayaient mais ne parvenaient pas à creuser un écart de plus de vingt secondes. Costiou a été le premier à breaker, après une énième relance depuis Alaf’, en montée, à 9 kilomètres de la ligne.

Alaphilippe lâche Costiou mais ne peut pas suivre Narvaez

Le puncheur de Soudal, qui a pu jouer sa carte personnelle, car son équipe ne pouvait plus compter sur son sprinteur, Tim Merlier, éliminé du jeu dès la première petite montée de la journée, n’est resté que peu de temps seul en tête.

Et il n’a pas pu prendre le volant de Jhonatan Narvaez (Ineos), le champion d’Équateur, lorsque ce dernier l’a dépassé à toute vitesse dans la dernière montée du parcours, à moins de 8 kilomètres de l’arrivée.

Giro : Bardet réalise un bon chrono, Alaphilippe garde ses forces sans tomber dans le ridicule

« Loulou » se relève ensuite après cette intense bataille aux avant-postes et termine à la 93ème place avec près de 4 minutes de retard sur le peloton.

Comme Alaphilippe, le premier maillot rose de ce Giro a également réalisé un superbe numéro de puncheur dans cette ultime étape et a tenu tête au peloton qui le poursuivait.

Narvaez aurait mérité la victoire, mais il ne lui a manqué qu’une dizaine de mètres pour triompher à Naples et remporter une deuxième étape, faisant cette fois chier les sprinteurs et leurs équipiers.

La faute, certainement, à Tadej Pogacar, qui a fait un gros relais en tête du peloton, au 500 m, pour revenir de l’échappée, vaillant mais finalement battu de rien (Narvaez termine 11e de l’étape).

Pogacar prive Narvaez de la victoire et fait le jeu de Kooij

Le grand homme de ce Giro 2024 a voulu privilégier la victoire du sprinteur de son équipe. Juan Sebastian Molano, cependant, n’a pas pu terminer l’œuvre du maître « Pogi ». Le Colombien de l’UAE Team Emirates a dû se contenter de la 3ème place au sprint de masse.

Il devance largement le puissant Jonathan Milan (Lidl-Trek), 2e, lui-même battu d’une demi-roue par Olav Kooij, vainqueur pour la première fois sur un grand tour, à 22 ans.

Le jeune Néerlandais débute à peine sur les courses de trois semaines mais il compte déjà 33 victoires à son actif. Le sprinter Visma devrait encore attirer beaucoup d’attention. Ne serait-ce que sur ce Giro, où d’autres opportunités s’offriront à lui entre ici et Rome !

Ce ne sera en tout cas pas ce lundi, puisque les coureurs pourront souffler pour la première fois depuis le départ, samedi 4 mai depuis Venaria Reale. La 10e étape (142 km) se déroulera mardi 14 mai sur un profil propice aux grimpeurs, avec une arrivée en altitude (à 1 389 m), où Romain Bardet, arrivé dans le peloton à Naples (31e), pourrait jouer un rôle rôle majeur.

Raphaël Rochette

Cammile Bussière

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