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Plus isolé que jamais, l’ancien chancelier fête ce dimanche 7 avril ses 80 ans, en l’absence du chef de l’Etat russe sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale.
Charles de Gaulle avait raison : « La vieillesse est un naufrage. » Le général n’aurait pas dit les choses différemment en voyant Gerhard Schröder défendre son amitié avec Vladimir Poutine et en l’entendant fulminer contre le gouvernement et ses anciens compagnons du Parti social-démocrate (SPD). Kevin Kühnert, secrétaire général du SPD, n’en est qu’un « pauvre nain ». Quant à Annalena Baerbock, la ministre verte des Affaires étrangères, elle démontre « un professionnalisme sous-développé » pour avoir osé nommer le président chinois de « dictateur ». «Et je n’ai certainement pas besoin que la direction du SPD approuve mon travail (sic)« , raconte l’ancien chancelier qui fête ses 80 ans ce dimanche 7 avril.
En Allemagne, l’anniversaire n’est pas seulement une fête, c’est une fête. Si vous oubliez de féliciter un ami, vous risquez de l’offenser. En ouvrant sa boîte aux lettres cette semaine, l’ancien chancelier a pu constater à quel point son cercle d’amis s’était réduit à néant. Les cartes de vœux sont très rares à Hanovre chez les Schröder.
« Amitié entre hommes »
Pour la fête, le