Depuis des années, même lorsqu’il était encore joueur, Gerard Piqué mène des projets ambitieux. On sait qu’il gère par exemple la Ligue des Rois, qui est une totale réussite, ainsi que le club du FC Andorre. Mais ce n’est pas tout, puisque sa société, Kosmos, a eu un rôle majeur à jouer dans la délocalisation de la Super Coupe d’Espagne en Arabie Saoudite. Son entreprise aurait même touché une grosse commission de 24 millions d’euros, tandis que la Fédération espagnole a reçu 400 millions d’euros du pays arabe pour l’organisation du tournoi sur ses terres.
Et ces derniers jours, la justice espagnole a lancé une vaste enquête contre la Fédération, avec dans le viseur son ancien président Luis Rubiales. L’ancien patron de l’institution est notamment accusé de blanchiment d’argent, de corruption commerciale, d’administration déloyale et d’appartenance à une organisation criminelle suite à cet accord conclu en Arabie Saoudite. Bien évidemment, Gérard Piqué est également concerné et fait l’objet d’une enquête.
La justice traque Pique
Comme l’ont expliqué plusieurs médias ibériques ce jeudi, la Guardia Civil, sur ordre des tribunaux, a ouvert une enquête sur Piqué. Elle a notamment passé au peigne fin tous les comptes bancaires de l’ex-défenseur blaugrana afin d’y trouver d’éventuelles irrégularités. En effet, la justice veut savoir si Pique s’est payé certaines commissions perçues par Kosmos depuis l’Arabie Saoudite. Il y aurait trois transactions bancaires effectuées en Andorre, un paradis fiscal, considérées comme suspectes.
Pour l’instant, Piqué n’a pas encore été inculpé par la justice, mais nous n’en sommes qu’au début de l’enquête et l’avancée du dossier Rubiales – ainsi que d’autres hommes forts proches de l’ex-président de la RFEF – auraient pu quelques mauvaises surprises en réserve pour de nombreuses autres personnes impliquées d’ici et d’ailleurs…
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