"Gérard Miller se disait féministe, ce qui lui permettait d'adopter un comportement sage avec sa proie"
Les nouvelles les plus importantes de la journée

« Gérard Miller se disait féministe, ce qui lui permettait d’adopter un comportement sage avec sa proie »

« Gérard Miller se disait féministe, ce qui lui permettait d’adopter un comportement sage avec sa proie »

ENTRETIEN – Dans son livre d’enquête Série Miller. Gérard Miller : enquête sur trente ans de silence (Stock), le journaliste décortique les stratagèmes qui auraient été mis en place par le moraliste du Paf pour attirer chez lui plusieurs jeunes femmes rencontrées sur les plateaux de télévision et à l’université Paris-8.

Chloé Vienne est journaliste et réalisatrice. En 2024, elle réalise un reportage pour l’émission « Envoyé Spécial » de France 2, présenté par Elise Lucet, intitulé « Gérard Miller : les plaintes s’accumulent ». Elle publie Serial Miller. Gérard Miller : enquête sur trente ans de silence (Action).


LE FIGARO. – Figure médiatique de gauche, Gérard Miller est accusé depuis janvier 2024 par plus d’une soixantaine de femmes de viols, d’agressions sexuelles ou de tentatives sexuelles, notamment sur des mineures. En février dernier, Le Figaro a appris qu’une enquête préliminaire avait été ouverte contre le psychanalyste. Le parquet de Paris nous a indiqué avoir reçu six signalements concernant des faits qui se seraient déroulés entre 1995 et 2005. Quel portrait dressez-vous aujourd’hui de ce camarade de lutte de Jean-Luc Mélenchon ?

CHLÉ VIENNE. – C’est un homme très complexe. Il porte plusieurs casquettes : il est psychanalyste, professeur des universités, chroniqueur, réalisateur…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 88% à découvrir.

Voulez-vous en savoir plus ?

Débloquez tous les objets immédiatement. Aucun engagement.

Déjà abonné ? Se connecter

Quitter la version mobile