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Gérard Lopez espère récupérer ses créances en cas de montée en L2

Gérard Lopez espère récupérer ses créances en cas de montée en L2

Il s’agit de la plus grosse part des 118 millions de dettes (pour 3,3 millions d’actifs disponibles) qui ont plombé les Girondins de Bordeaux, entraînant leur rétrogradation administrative en N1 par la DNCG puis la cessation des paiements, l’ouverture d’un redressement judiciaire et la nouvelle sanction fédérale envers le National 2.

Pour permettre au club de poursuivre son activité, le président et propriétaire Gérard Lopez a accepté…

Il s’agit de la plus grosse part des 118 millions de dettes (pour 3,3 millions d’actifs disponibles) qui ont plombé les Girondins de Bordeaux, entraînant leur rétrogradation administrative en N1 par la DNCG puis la cessation des paiements, l’ouverture d’un redressement judiciaire et la nouvelle sanction fédérale envers le National 2.

Pour permettre au club de poursuivre son activité, le président et propriétaire Gérard Lopez a accepté d’abandonner ses dettes envers lui, d’un montant de 37,9 millions d’euros octroyées sous forme de prêt d’actionnaire ces dernières années afin de financer les saisons précédentes. Le tribunal de commerce en a pris acte le 8 août.

L’arrêté produit, disponible et consultable sur Infogreffe, précise qu’une clause de meilleure fortune a été introduite : les Girondins, sauf nouvel accord trouvé avec lui ou avec un repreneur d’ici là, devront à nouveau la somme à l’homme d’affaires s’il revient en Ligue 2, selon un calendrier qui sera ensuite établi dans les deux mois qui suivront ce possible retour dans le monde professionnel.

Le 22 juillet, la Métropole avait indiqué qu’elle était également prête à abandonner sa dette (20 millions d’euros de loyers impayés pour Matmut Atlantique), une décision qui reste à voter en septembre lors du prochain Conseil métropolitain. Cela permettrait de réduire à court terme la dette à 60 millions d’euros (dont 19 millions d’euros sont dus).

Le troisième gros dossier concerne les litiges prud’homaux, notamment les 13,6 millions d’euros réclamés par l’ancien sélectionneur Vladimir Petkovic. Des négociations sont en cours avec l’actuel sélectionneur de l’Algérie. L’entourage de Gérard Lopez avait évoqué un accord autour de 1,5 million d’euros.

Les grandes lignes du transfert de la section féminine

Le 8 août, le tribunal de commerce a également donné son feu vert à la vente de la section féminine à une nouvelle société, Newco, créée par le fonds d’investissement anglais Sphera. La section pesait 1,2 million d’euros sur le budget du club. Même si elle reste à finaliser à ce jour, l’ordonnance en donne les contours.

Pour bénéficier du numéro d’affiliation des Girondins, Sphera devra verser 25 000 euros par an à la société des Girondins de Bordeaux et 5 000 euros par an à l’Association, des sommes s’élevant à 40 000 euros et 10 000 euros annuels si l’équipe (D2) revient dans l’élite. Sphera a présenté un business plan promettant l’injection de 6 à 7 millions d’euros sur 5 ans, appuyé par une lettre d’un « investisseur reconnu et suffisamment solide financièrement ». Les 12 contrats fédéraux actuels de la section (9 joueurs et trois encadrants) seront transférés à Newco.

La mairie de Bordeaux a également donné son accord, à condition que le capital de la nouvelle société soit également ouvert à des investisseurs locaux. Sphera a accepté. Les entrepreneurs bordelais Philippe Lasalle Saint-Jean et Natacha Pauillac, déjà partenaires historiques de la section, ont eu accès à la data room.

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