Gérard Larcher écarte l’idée d’une coalition avec le camp présidentiel
Le président du Sénat, Gérard Larcher, a balayé, mardi 4 juin, la rumeur d’un rapprochement entre les Républicains et le camp présidentiel après les élections européennes, accentuant la pression sur Emmanuel Macron, dont l’omniprésence dans la campagne continue d’indigner les oppositions. . « Je ne veux pas être le Premier ministre de Macron »a-t-il lancé lors de la réunion hebdomadaire du groupe LR au Sénat, assurant qu’il souhaitait « faire taire » rumeurs « destiné à affaiblir notre camp », ont rapporté plusieurs participants. Suivez notre diffusion en direct.
Ddernier débat des principaux leaders de la liste. A moins de cinq jours des élections européennes, plusieurs candidats débattaient sur France 2, et simultanément sur France Inter, de leur vision de l’Europe dans l’émission « L’Evénement ». Voici ce dont vous devez vous souvenir.
Le RN en tête des sondages. Avec entre 32 et 33% d’intentions de vote, Jordan Bardella devance largement la liste de Valérie Hayer (entre 14% et 16%), selon les différentes enquêtes d’opinion. La tête de liste Renaissance est talonnée de près par le représentant du Parti socialiste, Raphaël Glucksmann, que les instituts de sondage créditent entre 13% et 14% d’intentions de vote.
Valérie Hayer regrette de devoir endurer « vaines polémiques sur vaines polémiques ». « Depuis le début de la campagne, j’ai subi, entre guillemets, polémiques vaines et stériles sur polémiques vaines.regrette la tête de liste du camp présidentiel. Le Premier ministre est impliqué dans la campagne, il est jugé trop impliqué.» Cette explosion de Valérie Hayer intervient après que Gabriel Attal a fait irruption sur la scène de l’auditorium de Radio France lundi, alors qu’elle était interviewée par franceinfo.