Gérard Depardieu est «un agresseur pour les femmes mais aussi pour son propre pays», selon François Hollande
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Gérard Depardieu est «un agresseur pour les femmes mais aussi pour son propre pays», selon François Hollande

Gérard Depardieu est «un agresseur pour les femmes mais aussi pour son propre pays», selon François Hollande

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Invité sur le plateau de C à Vous, l’ancien Président de la République s’est exprimé sur le comédien. Et de l’impunité dont il aurait bénéficié sur le tournage.

« ÔJ’ai vu un personnage dériver. Il était un agresseur non seulement contre les femmes mais aussi contre son propre pays et ses représentants. a déclaré François Hollande à propos de Gérard Depardieu sur le plateau de C à vous, jeudi 4 avril.

L’ancien Président de la République, invité pour parler de sa BD Leur Europe expliquée aux petits et aux grandsn’a pas lésiné sur les mots pour évoquer le géant du cinéma français. Parmi les nombreux sujets abordés lors de l’émission animée par Anne-Élisabeth Lemoine, figurait le livre des journalistes de Monde Raphaëlle Bacqué et Samuel Blumenfeld sur Gérard Depardieu, Une affaire très française. Les deux auteurs étaient présents pour présenter leur enquête originale.

Après un extrait évoquant les relations complexes entre l’acteur et l’ancien président, ce dernier, invité à s’exprimer sur le sujet, l’a fait de bonne grâce. Sur le point de régler ses comptes. « J’ai eu des ennuis avec Depardieu, non pas parce qu’on lui cherchait querelle personnellement mais parce qu’il était avant tout un exilé fiscal, ce qui posait problème », déclare-t-il en préambule. Avant d’ajouter : «Il s’est également déclaré de plusieurs nationalités et il a hésité à dire qu’il était lui-même français (…). Ce n’est pas moi qui suis en faute, mais les institutions.»

François Hollande a également déploré l’indulgence dont jouissait Gérard Depardieu sous prétexte de ses grandes qualités d’acteur. « Il se sentait libre. Rien ne pouvait l’atteindre. Il avait enfreint toutes les règles. Il avait touché à l’essentiel : le corps des femmes, son propre pays, le rapport à l’argent et aux impôts. Il pouvait tout faire et qui plus est, avec une forme de tolérance de tous les milieux (…).» Avant de demander en conclusion : « Comment pourrions-nous avoir ce niveau de tolérance ?

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