Gérard Darmanin dénonce un « acte antisémite » et des violences « ignobles »
Le ministre de l’Intérieur se dit déterminé « à continuer de protéger tous, où qu’ils soient, les juifs de France qui doivent pratiquer leur religion sans crainte, sans crainte ».
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Gérald Darmanin s’y rend rapidement. Le ministre de l’Intérieur a décrit« acte antisémite » L’incendie d’une synagogue à Rouen, vendredi 17 mai, par un individu armé d’un couteau abattu par les forces de l’ordre. C’est un « acte antisémite qui attaque un lieu sacré de la République »OMS « nous touche tous profondément »a estimé le ministre, regrettant les violences « inacceptable, méprisable » contre les Juifs de France. « Nous sommes, au ministère de l’Intérieur, extrêmement déterminés à continuer de protéger tous, où qu’ils soient, les juifs de France qui doivent pratiquer leur religion sans crainte, sans crainte. »
«Cet acte antisémite à Rouen nous affecte tous profondément.»
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur
L’homme soupçonné d’avoir tenté d’incendier la synagogue de Rouen, à qui l’autorisation de séjour avait été refusée, était inscrit au fichier des personnes recherchées depuis « quelques semaines », a ajouté le ministre de l’Intérieur. Cet homme, qui avait demandé un titre de séjour en 2022 pour « étranger malade »son appel a été rejeté « à la fin de janvier » 2024, a précisé le ministre.
Dans un premier temps, une source proche du dossier a annoncé que l’homme était soumis à une obligation de quitter le territoire (OQTF) « non exécutable »en raison d’un appel « engagé » devant les tribunaux administratifs.
Le policier qui a tiré sur cet homme a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête menée par l’IGPN, il s’agit d’un « assistant policier » 25 ans « qui s’est montré extrêmement courageux, il sera décoré par la République pour son soutien à la protection des lieux de culte. Il a eu raison d’utiliser son arme”.
« Personnellement, j’en ai marre, comme beaucoup de Français, des critiques contre la policea déclaré le ministre de l’Intérieur. « Marre du procès systématique contre la police, j’ai décidé de décorer ce policier car je considère qu’il a fait son travail. »