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« Les gens font de gros efforts pour arriver en Grande-Bretagne parce qu’ils savent qu’ils ne sont probablement pas expulsables du territoire britannique », a déclaré le ministre de l’Intérieur démissionnaire.
Quelques heures après le naufrage d’un bateau de migrants qui a fait au moins 12 morts dans la Manche, le ministre démissionnaire de l’Intérieur Gérald Darmanin a appelé mardi 3 septembre à une conclusion « un traité sur les migrations entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne » Pour « rétablir une relation migratoire classique » avec le Royaume-Uni
Indiquant que les victimes du naufrage sont « probablement des gens de la Corne de l’Afrique »Gérald Darmanin a rappelé que ceux qui tentent la traversée le font pour « rejoindre une famille, parfois pour travailler dans des conditions qui ne sont pas acceptables en France »Il a également énuméré les critères qui, selon lui, rendent le Royaume-Uni attractif : « Souvent, on peut travailler sans avoir un papiers », et « Comme il n’y a pas de politique d’immigration commune avec l’UE (…), les gens essaient beaucoup d’aller en Grande-Bretagne car ils savent qu’ils ne sont probablement pas expulsables du territoire britannique ».
« La solution »selon le ministre démissionnaire, « Ce sont nos amis britanniques, et nous travaillons avec eux (…), pour faire un traité qui nous permette (…) d’établir un lien de cause à effet entre les demandes d’asile et l’acceptation de l’asile en Grande-Bretagne ». « Ce ne sont pas les dizaines de millions d’euros que nous négocions chaque année avec nos amis britanniques et qui ne payent qu’un tiers de ce que nous dépensons, nous »ce qui mettra fin aux départs illégaux, a-t-il poursuivi.