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Gérald Darmanin accuse l’Azerbaïdjan d’ingérence

« Ce n’est pas un fantasme, c’est une réalité », a assuré le ministre de l’Intérieur, interrogé à ce sujet sur France 2, regrettant « qu’une partie des indépendantistes calédoniens aient passé un accord avec l’Azerbaïdjan ».

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Gérald Darmanin à l'Elysée, à Paris, le 15 mai 2024. (ANDREA SAVORANI NERI/NURPHOTO/AFP)

Gérald Darmanin a accusé l’Azerbaïdjan d’ingérence en Nouvelle-Calédonie, jeudi 16 mai, alors que l’archipel est en proie à des émeutes sans précédent depuis 1988. Interrogé sur France 2 sur cette possibilité, le ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer a répondu : « Ce n’est pas un fantasme, c’est une réalité. » Et regretter « que certains séparatistes calédoniens ont conclu un accord avec l’Azerbaïdjan ».

La controverse s’est intensifiée sur l’influence de l’Azerbaïdjan depuis la signature en avril d’un mémorandum de coopération entre le Congrès de Nouvelle-Calédonie et l’Assemblée nationale d’Azerbaïdjan. Le pays pro-russe, qui reproche également à la France son soutien à l’Arménie, avait déjà invité les indépendantistes de Martinique, de Guyane, de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française à Bakou en juillet 2023.

De cette conférence est né le Baku Initiative Group, qui vise à soutenir « les mouvements français de libération et anticolonialistes ». Mardi 14 mai, ce dernier a condamné dans un communiqué « l’arrestation des Kanaks et les actes de violences des autorités françaises contre des civils en Nouvelle-Calédonie ».

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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