Début mars dernier, en marge du sommet des pays exportateurs de gaz tenu en Algérie, une réunion tripartite a eu lieu entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Une voie pour l’Algérie, selon le journal panarabe Al-Arab, mettre fin, dans sa composition actuelle, à l’Union du Maghreb arabe (UMA), une organisation régionale (composée des trois pays cités plus haut plus le Maroc et la Mauritanie) qui est quasiment inerte depuis sa fondation le 17 février 1989.
La rencontre a réuni le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le président tunisien Kaïs Saïed, ainsi que le président du Conseil présidentiel libyen Mohamed Al-Manfi. Sans le Maroc et sans la Mauritanie donc, les trois pays se sont mis d’accord pour organiser une réunion tous les trois mois. L’Algérie veut créer « une structure alternative » à l’UMA sous son égide, conformément à sa politique de« un obstacle à l’unité du Maghreb » estimé Al-Arab.
Pour le quotidien arabophone publié à Londres, Tunisie app