Genesio change tout, Zhegrova s’illumine, les Dogues « madrivores »… Les tops et les flops
HAUTS/FLOPS – Le Losc a signé un nouveau grand coup en s’imposant mercredi soir en Espagne face à l’Atlético Madrid (1-3), lors de la 3e journée de Ligue des champions.
HAUTS
Bruno Genesio a tout changé
Il y a eu un avant et un après dans ce match entre l’Atlético et Lille. Une première période où les Dogues ont été malmenés et ont tourné le dos pour ne pas rentrer aux vestiaires avec deux buts de retard et un deuxième acte où le sélectionneur nordiste Bruno Genesio, qui avait fait tourner son effectif avant le début du match, a réaligné son titulaires sur le terrain. Des changements qui ont changé le destin de ce match. Bafodé Diakité, entré à la 46ème minute de jeu, à la place du jeune Ousmane Touré (19 ans) qui disputait son premier match de Ligue des Champions et fautif sur l’ouverture du score des Rojiblancos, et de l’attaquant Jonathan David qui a remplacé Mohamed Bayo (65′) a transformé le visage de cette équipe lilloise. Le premier a énormément consolidé l’arrière-garde des Dogues en assumant son rôle de leader tandis que l’attaquant canadien a inscrit tranquillement le penalty du 1-2 pour le Losc (74e) avant de sceller la victoire nordiste dans les dernières secondes (89e). Un changement d’apparence qui est le fruit des choix de Genesio, qui, après avoir gagné par le passé face à Pep Guardiola, José Mourinho et Carlo Ancelotti il y a trois semaines, s’est imposé face à Diego Simeone. L’ancien entraîneur de l’Olympique Lyonnais n’est que le deuxième technicien à réussir à faire tomber ces quatre entraîneurs de renom, après Jurgen Klopp. Cela signifie…
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Edon Zhegrova a illuminé la rencontre
L’attaquant kosovar du Losc a encore une fois montré l’étendue de son talent ce soir. Le Lillois égalise d’une somptueuse frappe enroulée (61e), symptomatique de son extraordinaire capacité à déstabiliser les défenses à lui seul. Celui qui fait la différence à Lille depuis la saison dernière et qui, aujourd’hui, se positionne comme un joueur de (très) haut niveau.
La passion de Matias Fernandez-Pardo
Très peu le connaissaient mais le jeune attaquant de 19 ans a répondu (plus que) présent. Malgré son inexpérience à ce niveau, le joueur belge du Losc n’a clairement pas baissé les bras et a montré tout son caractère. Percussions, jeu dans les transitions, justesse dans les transmissions… le Lillois a vu juste. Et lors de ces matchs européens, pour son âge, c’est fort.
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Mastiffs Madrivores
Après avoir fait tomber le Real Madrid, champion d’Europe en titre, il y a trois semaines à domicile, Lille remet le couvert et obtient le scalp de l’autre géant madrilène. Une nouvelle performance de prestige qui prouve la qualité et l’unité de ce groupe nordiste, qui compte six points en trois matches de Ligue des Champions cette saison. Les Dogues peuvent regarder sereinement la suite de cette compétition et continuer de rêver d’une qualification plausible pour les barrages de C1, à l’image du Stade Brestois.
flops
Ousmane Touré a (presque) tout gâché
Le jeune défenseur nordiste, qui n’avait joué qu’un quart d’heure depuis le début de la saison, disputait mercredi soir son premier match de Ligue des champions. Le joueur de 19 ans était fautif sur l’ouverture du score des Rojiblancos (8e), suite à une grave perte de balle dans sa surface. Le Dogues a été extrêmement tendu, tendu et à cran tout au long de la première période. Le Lillois cède sa place à Diakité à la pause. Il le fallait. Heureusement pour lui, son équipe a finalement gagné et ce qui aurait pu être pour lui un traumatisme et un éternel cauchemar ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
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Griezmann et les Colchoneros sont décédés
Auteurs d’une première période très inspirée, les Madrilènes ont été renversés par des Dogues revigorés au deuxième acte. La prestation symptomatique d’Antoine Griezmann, très présent durant les 45 premières minutes et qui a disparu de la circulation en seconde période, résume parfaitement le scénario de cette folle rencontre. L’attaquant norvégien des Rojiblancos, Alexander Sorloth, a lui aussi beaucoup trop récolté, manquant d’innombrables occasions.