Divertissement

« Gênant, fourre-tout, épuisant » : A Cannes, la presse frappe fort sur « L’Amour ouf » de Gilles Lellouche avec Adèle Exarchopoulos et François Civil

Présenté en compétition officielle ce jeudi 23 mai, le long-métrage a dérangé une partie de la presse par sa mise en scène et la violence de sa principale histoire d’amour.

Gilles Lellouche est de retour au Festival de Cannes, et dans un tout autre registre. En 2018, il avait déjà fait sensation sur la Croisette avec « Le Grand bain », une comédie feel-good sur un groupe d’hommes d’âge moyen qui relèvent le défi d’apprendre la natation synchronisée. Ce jeudi 23 décembre, l’acteur et réalisateur a présenté un nouveau film, en compétition officielle : « L’Amour ouf ». Un long-métrage très attendu, mettant en scène Adèle Exarchopoulos et François Civil dans une relation amoureuse intense, et qui a reçu des critiques plutôt mitigées dans la presse.

« Un déluge de musique, de violence et une vision clichée de la passion romantique »

« Le fourre-tout épuisant de Gilles Lellouche« Titre du télérama. »Le film mélange comédie, drame, film de genre et bien plus encore, sans la maîtrise nécessaire pour ne pas finir par s’emmêler. » écrit la critique. « Cc’est beaucoup pour un seul film, même s’il dure presque trois heures, surtout quand on n’a encore le talent d’aucun des deux, et sa vision très fleurie de l’amour est celle d’un éternel adolescent.« , peut-on encore lire.

« Gilles Lellouche déçoit avec sa symphonie de gros muscles et de cœurs brisés» titre pour sa part l’article dans « GQ ».Une énorme déception » écrit Sud-Ouest, qui assure que le film « se noie dans un déluge de musique, de violence et une vision clichée de la passion romantique« . »Une fresque outrageusement naïve, violente et romantique où l’exercice du style peut masquer la sensibilité. », note de son côté « Le Nouvel Obs ». « On se laisse emporter par la passion de la mise en scène et des acteurs, ému par l’intensité d’Adèle Exarchopoulos, mais on est gêné par la complaisance du scénario à l’égard du sang versé de son héros.», écrit enfin « Le Parisien ».

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Pourtant, tous les ingrédients étaient présents. Adapté du roman irlandais du même nom de Neville Thompson, « L’Amour ouf » retrace l’histoire de Jackie et Clotaire (Adèle Exarchopoulos et François Civil), un couple complètement opposé. Leur histoire commence alors qu’ils sont encore adolescents, dans le Nord-Est de la France, dans les années 80. Elle est une lycéenne studieuse, issue d’une famille bourgeoise, lui, un petit voyou venu d’une famille ouvrière 12 ans plus tard, alors que Clotaire sort de prison. pour un crime qu’il n’a pas commis, il reste déterminé à reconquérir Jackie.

Les autres personnages sont interprétés par nul autre qu’Elodie Bouchez, Alain Chabat, Vincent Lacoste, Jean-Pascal Zadi et Raphaël Quenard. Un casting étincelant pour un film très attendu, doté d’un budget de 35 millions d’euros, qui a reçu une standing ovation de 15 minutes après sa projection, ainsi que des larmes d’Adèle Exarchopoulos, qui a reçu une standing ovation pour sa puissante prestation. Mais de ses nombreux clins d’œil au cinéma des années 80 et 90 et de sa bande-son rock éblouissante, la presse semble avoir surtout retenu un excès, et un certain contentement de la violence. « L’Amour ouf » sortira en salles le 16 octobre.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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