GeForce RTX 5090 : les monteurs vidéo vont se jeter sur les cartes RTX 50 de Nvidia
Nvidia GeForce RTX 5090
Prix de lancement 2 349 €
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Nvidia GeForce RTX 5080
Prix de lancement 1179€
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La génération GeForce RTX 5000 de Nvidia est là et le monde du jeu parle des performances 3D de la carte. Mais un GPU moderne ne se limite pas à une utilisation dans les jeux vidéo. En plus d’accélérer les modèles d’IA ou de les afficher sur plusieurs écrans, les puces graphiques modernes disposent également d’éléments de base fondamentaux : les moteurs multimédia.
Appelé moteur multimédia en anglais, ces blocs logiques de processeurs graphiques sont conçus pour prendre en charge la décompression et/ou la compression vidéo. Comprenez que ce sont eux qui déchargent le CPU pour lire et écrire des fichiers vidéo. Leur force est d’être ultra rapides et de consommer peu d’énergie.
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Leur limite est qu’ils ne sont absolument ni flexibles ni programmables : pour effectuer leur tâche, la compression ou la décompression d’un codec doit être programmée matériellement. Impossible de décoder/encoder avec un codec inconnu. Si le PC lit un fichier dont le codec n’est pas intégré au moteur multimédia, alors le CPU prend le relais. Et cela au prix d’une occupation importante du processeur et d’une consommation d’énergie importante.
Arrivée du 4:2:2 10 bits
La nouvelle série RTX 5000 apporte avec elle un nouveau moteur multimédia qui apporte, selon le blog officiel de Nvidia « prise en charge du format couleur professionnel 4:2:2, du multiview-HEVC (MV-HEVC) pour la vidéo 3D et la réalité virtuelle (VR) et du nouveau mode AV1 Ultra High Quality.
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Parmi ces nouveautés, une est majeure pour un grand nombre d’utilisateurs : le 4:2:2. Cela permet à la carte de prendre en charge de gros fichiers 4:2:2, qui sont beaucoup plus riches en informations de luminance et de chrominance que le format 4:2:0, beaucoup plus destructeur. Concrètement, un seul moteur multimédia peut décoder simultanément huit flux 4K60p en 4:2:2.
Quant à l’encodage, si un encodeur ne peut travailler que sur une seule tâche à la fois, la puissance des encodeurs s’additionne. Oui, vous avez correctement détecté le pluriel : encodeurs.
Et un, et deux, et (parfois) trois moteurs !
Pour cette nouvelle génération de cartes, Nvidia a subtilement décliné ses encodeurs et décodeurs. Ainsi, la RTX 5090 est équipée de trois encodeurs et deux décodeurs, la RTX 5080 de deux encodeurs et deux décodeurs, la GPU 5070 Ti de deux encodeurs et un seul décodeur, et la RTX 5070 d’un seul encodeur et d’un seul décodeur.
Plus nous montons haut, plus nous disposons d’unités de codage et de décodage. Et c’est là que la RTX5090 fera la différence : ses trois décodeurs lui permettent de prendre chacun 3 x 8 = 24 flux 4K60p en 4:2:2. Idéal pour mettre en place une station vidéo multi-flux, pour la production d’une vidéo live multicam par exemple. A noter qu’avec 2 x 8 = 16 streams, les RTX 5080 et 5070 Ti ne sont pas non plus à une main.
En matière de compression, les RTX 5090 et RTX 5080 peuvent répartir la tâche de compression sur leurs deux décodeurs respectifs. Quand on ajoute le support matériel du 4:2:2 et la répartition de la compression sur deux moteurs, on obtient un gain impressionnant : un flux h.265 en 4:2:2 HQ (haute qualité) que la RTX 4090 compresse en 28 min. 12 s ne prennent que 2 min 54 s sur un RTX 5090.
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D’une manière générale, la communication de Nvidia souligne que ces multiples encodeurs et décodeurs permettent à la RTX 5090 d’exporter des vidéos 60% plus vite que la RTX 4090. Et 400% plus rapide que la RTX 3090 !
Nvidia intouchable dans le haut de gamme, Intel en embuscade
Tout le monde n’a pas entre 600 et 2 300 € pour investir dans une carte graphique. Sur le segment d’entrée de gamme, ni Nvidia ni AMD n’ont de carte à jouer, mais Intel. Sa dernière carte graphique, la B580, intègre en effet non pas un, mais deux moteurs multimédia – à l’instar de la série RTX5070. Moteurs de pointe, car il s’agit de la deuxième génération à prendre en charge la compression/décompression matérielle de AV1 et 4:2:2 10 bits et prend déjà en charge l’encodage/décodage matériel de HEVC en 4:4:4 10 bits. Idéal pour une machine de montage peu coûteuse.
Dès que le budget de l’acheteur peut augmenter, et que le workflow inclut du compositing ou des effets 3D sous After Effects ou Premiere Pro), des exécutions d’IA (sous-titres, etc.), les cartes Nvidia s’imposent. Si la somme à débourser pour ces cartes est importante, dans le cas d’un monteur qui travaille beaucoup sur des flux 4:2:2 10 bits – notamment pour bénéficier d’un meilleur dégradé de tons et pouvoir travailler les couleurs – Les énormes gains de temps peuvent être rapidement amortis.
Il faudra cependant encore attendre des tests indépendants pour vérifier les performances du moteur multimédia de Nvidia dans tous les codecs. Une tâche longue et fastidieuse, mais qui permettra de voir si le nouveau GPU de la firme tient ses promesses sur une large gamme de codecs.
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Jewel Beaujolie
I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.