Les quatre partis ont convenu de tenter de freiner davantage l’immigration, d’annuler une loi qui répartirait équitablement les migrants à travers le pays et d’essayer de convaincre les autres pays de l’UE d’accorder à La Haye une option de non-participation aux règles migratoires du bloc.
Schoof, qui est actuellement le plus haut fonctionnaire du ministère de la Justice et de la Sécurité, possède des décennies d’expérience politique. Il dirigeait auparavant le Service général de renseignement et de sécurité (AIVD) de son pays et était auparavant chef du terrorisme national. Il a également dirigé l’autorité nationale chargée des décisions et des services en matière de migration entre 1999 et 2003, ce qui a probablement attiré l’attention de Wilders, de droite radicale et anti-islam.
Dans une interview accordée au magazine néerlandais De Groene Amsterdammer en mars, Schoof a déclaré que « nous pouvons gérer » l’impact possible d’un gouvernement dirigé par le PVV sur l’État de droit aux Pays-Bas.
Les chaînes néerlandaises NOS et RTL ont rendu compte de l’arrivée imminente de Schoof, qui était en préparation depuis près de deux semaines.
L’ancien candidat au poste de Premier ministre, Ronald Plasterk, a été contraint d’abandonner ses espoirs de diriger la coalition, démissionnant alors qu’il fait l’objet d’une enquête sur une affaire de brevets.
Schoof sera désormais impliqué dans la répartition des ministères entre les quatre partis et aidera Van Zwol à trouver des candidats pour les postes clés. La chambre basse du Parlement a donné à Van Zwol jusqu’à fin juin pour achever cette tâche, après quoi le roi des Pays-Bas confirmera le nouveau gouvernement. La dernière étape est normalement un débat avec le Parlement, où les quatre partis disposent d’une nette majorité.
Eva Hartog a contribué à ce rapport.