Gardillou est « pleinement conscient de la difficulté »
Le nouvel entraîneur de l’équipe de France féminine de handball, Sébastien Gardillou, a « pleinement conscient de la difficulté » pour succéder à Olivier Krumbholz, qui a apporté aux Bleues toutes les médailles de leur histoire.
« Chaque compétition est un défi. Je me prépare à un certain nombre de coups de foudre, comme vous dites, car on n’est jamais à l’abri d’une contre-performance. On en a connu mais on a su rebondir à chaque fois. J’ai pleinement confiance dans la difficulté. » pour prendre la relève de Krumbholz, a déclaré Gardillou aux journalistes mardi.
Agé de 49 ans, l’adjoint de Krumbholz depuis 2016 a été nommé le 6 septembre pour lui succéder après 26 ans à la tête des Bleues, hormis une pause de 2013 à fin 2015.
Le Lorrain a quitté son poste sur l’argent aux Jeux olympiques de Paris, sa 15e médaille décrochée à la tête de l’équipe de France, championne olympique en 2021, triple championne du monde (2003, 2017 et 2023) et championne d’Europe en 2018.
Un coach selon Gardillou « iconique, voire légendaire, j’ai grandi à ses côtés et il m’a appris beaucoup de choses ».
Mais « Ce n’est pas un défi qui me fait peur » il a ajouté.
L’ancien adjoint de l’ombre, qui a été préféré au technicien messin Emmanuel Mayonnade, est conscient qu’il devra prendre « Dans toute l’étendue de ce rôle, je pense qu’il faudra prendre du recul à certains moments mais je n’ai pas l’intention de quitter le terrain et le sifflet, je veux être entraîneur-formateur ».
Gardillou sera épaulé par David Burguin, qui était en charge de l’analyse des performances dans le précédent staff, et l’ancienne internationale Amandine Leynaud, entraîneur des gardiennes dont les missions ont été élargies, principalement à la défense.
Il dirigera son premier match à la tête des Bleues contre la Hongrie, à Toulon le 24 octobre, un peu plus d’un mois avant le Championnat d’Europe (28 novembre – 15 décembre en Suisse, Hongrie et Autriche).
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