Alors que le pays se tourne vers 2030, il ne s’agit pas seulement d’atteindre
mais aussi de cultiver un écosystème créatif capable de stimuler l’innovation et la croissance économique. Le Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et membre de la direction collégiale de la
qui était l’invité d’Info en Face le lundi 2 septembre, a mis l’accent sur la vision 2030 qui ne se limite pas à promouvoir le sport ou encore l’hôtellerie, mais vise également à investir dans des secteurs créatifs tels que
. Selon M. Bensaïd, ces
représentent une opportunité significative de croissance économique et de création d’emplois, en particulier pour les jeunes.
Une vision pour 2030 axée sur la création d’emplois dans les CPI
Le ministre a également identifié les salle de cinéma comme un secteur prometteur capable de générer des emplois et de nouvelles opportunités économiquesAvec l’ouverture de nouvelles salles de cinéma et l’investissement dans la production cinématographique, le Maroc ambitionne de doubler sa production cinématographique et d’améliorer sa qualité pour répondre aux normes internationales, a-t-il souligné. « Nous avons plus deécoles de cinéma aujourd’hui au Maroc, et ces jeunes doivent avoir de nouvelles opportunités », a déclaré le ministre.
Intégration des CCI dans la nouvelle Charte des investissements
L’industrie du jeu vidéo : un secteur prometteur
En parallèle, l’industrie du jeu vidéo est également identifiée comme une zone à fort potentiel. Le ministre a mentionné des discussions en cours avec les principaux éditeurs internationaux attirer les investissements dans ce secteur. « Nous avons commencé à développer des partenariats intéressants, nous venons de signer un accord « qui concerne le cinéma et l’industrie du jeu vidéo, car nous considérons que ce sont les deux industries les plus prometteuses aujourd’hui », a-t-il déclaré.
Les CCI, une réponse aux défis sociaux
Face à ce défi, M. Bensaïd a indiqué que le gouvernement avait fait de la réhabilitation des centres de jeunesse une priorité. Et ce, grâce à des partenariats stratégiques, notamment avec des ONG locales reconnues pour leur sérieux et leur engagement, ainsi qu’avec d’autres départements comme le Bureau de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), de nombreux centres de jeunes ont pu rouvrir leurs portes. « Quand je suis arrivé au ministère, il y avait plus de 200 centres de jeunes qui étaient fermés. Aujourd’hui, hamdoulillah, on est descendu à 45 ou 55 fermés. Notre objectif est qu’à l’horizon 2025, aucun centre de jeunes ne reste fermé », a-t-il déclaré.
En réactivant les centres de jeunesse et en réorientant la formation pour répondre aux besoins du marché du travail, le ministère cherche à résoudre le problème de chômageparticulièrement élevé chez les jeunes. Le ministre a affirmé, dans ce sens, que le développement des CCI au Maroc est un engagement à long terme, soutenu par des efforts concertés entre les différents départements et acteurs du secteur. Il a insisté sur le fait que le succès de cette stratégie dépendra de la capacité à attirer investissements étrangers et de créer un écosystème favorable à la croissance de industries créatives.
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