Gabriel Fortin a de nouveau été condamné en appel à la réclusion à perpétuité pour le meurtre de trois femmes en janvier 2021 et pour tentative d’assassinat sur un homme.
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Gabriel Fortin surnommé le « tueur des RH » fait appel devant la Cour suprême après sa nouvelle condamnation à la peine maximale en appel mardi, a appris France Bleu Drôme Ardèche mercredi 29 mai auprès d’un des avocats de Gabriel Fortin, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
L’ex-ingénieur de 49 ans a été une nouvelle fois condamné mardi à la réclusion à perpétuité pour trois meurtres et une tentative de meurtre, à l’issue de son procès en appel à Grenoble. Le verdict a été prononcé devant une loge vide, les accusés refusant de comparaître devant le tribunal, comme depuis le début du procès.
Hervé Gerbi, avocat des parties civiles dans cette affaire, déclare ne pas être surpris par le pourvoi en cassation. Son « Celerity, quelques heures à peine après sa condamnation, démontre que le scénario était réfléchi depuis longtemps. » Pour l’avocat, cet appel est « une ultime provocation, une fuite en avant qu’il imagine sans fin, mais, très bientôt on l’espère, il se retrouvera face à des portes définitivement closes ». L’avocat estime que « Tout cela démontre à la fois combien la décision rendue était justifiée et nécessaire à la protection de tous, mais soulève néanmoins des questions sur les limites de la loi et l’impossibilité d’une véritable peine à perpétuité pour ce type de crime en série. »
La cour d’assises de l’Isère a estimé que l’accusé souffrait d’une altération de son jugement au moment des faits, commis en janvier 2021, mais a décidé de ne pas appliquer de réduction de peine. L’emprisonnement est, comme en première instance, accompagné d’une période de sécurité de 22 ans.
Ce verdict est conforme aux réquisitions du procureur général, qui avait souligné le« dangerosité extrême » de l’accusé. Non seulement Gabriel Fortin n’a pas expliqué et encore moins regretté son geste, mais il refuse de se soumettre aux soins, ce qui le rend encore plus dangereux, ont soutenu les avocats des parties civiles.
Son périple meurtrier en janvier 2021 a plongé le pays dans la peur. Trois de ses victimes avaient été associées à ses licenciements et la quatrième travaillait dans une agence Pôle emploi à Valence qu’il avait fréquentée. L’enquête a rapidement établi que son action avait été soigneusement préparée et qu’il avait encore en ligne de mire d’autres cibles, contre lesquelles il avait accumulé divers griefs.
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