Le chef du gouvernement précise dans « Le Monde » qu’il s’agit de taxer « les entreprises qui font des profits grâce à l’inflation », en ciblant notamment les sociétés énergétiques.
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Il veut apaiser les inquiétudes. Le Premier ministre Gabriel Attal l’a assuré dans un entretien avec Mondepublié vendredi 5 avril, que « Les particuliers ne seront pas concernés » par la taxation des « loyers » ce qu’il a lui-même annoncé. Un groupe de travail de parlementaires de la majorité doit présenter des propositions à ce sujet d’ici juin, après la dégradation du déficit à 5,5% du PIB en 2023.
Le chef du gouvernement a affirmé qu’il s’agissait de taxer « les loyers de situation (…) des entreprises qui font des profits grâce à l’inflation »ciblant en particulier les sociétés énergétiques. « Il faudra regarder s’il y a d’autres secteurs qui sont concernés »a-t-il également assuré.
Parmi les autres pistes envisagées, la taxation des « des opérations comme les rachats d’actions réalisés par de grands groupes qui, plutôt que d’investir et de mieux rémunérer leurs salariés, rachètent leurs propres actions pour en augmenter le prix ». Une mesure déjà évoquée par Emmanuel Macron en mars 2023, mais qui n’a jamais vu le jour.