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Gabriel Attal licencie Fatiha Keloua Hachi pour sa « jalousie », après des critiques sur son temps de parole

Gabriel Attal licencie Fatiha Keloua Hachi pour sa « jalousie », après des critiques sur son temps de parole

POLITIQUE – Un Premier ministre et Président de la République omniprésent. A quelques jours de la fin de la campagne pour les élections européennes, l’opposition multiplie les critiques à l’égard de la stratégie médiatique d’Emmanuel Macron et de Gabriel Attal. La députée socialiste Fatiha Keloua Hachi a profité de la séance de questions du Premier ministre ce mercredi 5 juin à l’Assemblée nationale pour le confronter sur ce sujet. Mais Gabriel Attal a préféré voir une autre raison, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

L’élu socialiste a rappelé l’apparition du chef du gouvernement sur franceinfo ainsi que l’entretien avec Emmanuel Macron prévu ce jeudi soir.  » Il existe un mélange des genres entre les activités gouvernementales et électorales, » a-t-elle critiqué dans l’hémicycle.

Gabriel Attal a répondu que l’Arcom a la responsabilité de veiller au respect des temps de parole des différentes listes en campagne » et qui garantit que lorsque vous avez des personnalités qui s’expriment pour soutenir une candidature, le temps de parole est retiré pour cette liste « .

Support volumineux

Avant d’enchaîner avec un tacle : « Je vais te dire ce qui te tracasse, tu es sûrement jaloux qu’on soutienne la liste de Valérie Hayer et pas la tienne « . Pour le Premier ministre, les socialistes auraient le  » soutien honteux » de François Hollande qu’ils aimeraient « cacher le plus possible « .

L’ancien président de la République a effectivement déclaré son soutien à la liste PS-Place Publique conduite par Raphaël Glucksmann. Une implication qui ne semble pas ravir les responsables de la campagne socialiste, à l’image d’Olivier Faure qui a tenté de minimiser ce soutien lorsqu’on lui a demandé s’il s’agissait d’un  » un atout ou une charge » sur franceinfo le 31 mai. « Nous voulons garantir que nous ne serons jamais assimilés à quiconque entend revenir dans le jeu politique. », a justifié le premier secrétaire du PS.

Que ce soit dans le cas d’Emmanuel Macron ou de François Hollande, Arcom a été saisie. Dans un communiqué publié le 4 juin, le gendarme de l’audiovisuel a assuré de son « vigilance totalee » et a appelé les chaînes  » le strict respect des règles « .

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