Gabriel Attal ferait un bon maire de la capitale pour 42% des Parisiens, juste devant Rachida Dati

Le choc annoncé entre Rachida Dati et Anne Hidaldo est-il assuré à Paris lors des prochaines élections municipales en 2026 ? Rien n’est moins sûr. Si la maire du 7e arrondissement de la capitale et l’édile Anne Hidalgo mettent en scène leur duel dans les médias, notamment lors des conseils de Paris, une autre personnalité pourrait s’inviter dans la bataille pour la Mairie. Selon une enquête Ipsos réalisée auprès de Le Parisien Publié dimanche, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal ferait un bon maire de Paris pour 42% des citoyens. Une première place qu’il occupe de très peu devant son ancienne collègue du gouvernement Rachida Dati, estimée à 39 %. Ce match local, qui semble se dessiner au sein du « socle commun » national – entre la droite et le camp présidentiel –, distance Anne Hidalgo (28%) d’une dizaine de points. Et écrase même toute autre concurrence.

Alors que l’élue socialiste hésite encore à se représenter dans quelques mois, ses deux concurrents potentiels ont l’avantage de susciter moins de rejet qu’elle auprès des personnes concernées : 63 % pour Anne Hidalgo contre 50 % pour Rachida Dati, et 47 % pour Gabriel Attal. . Signe de sa force politique à Paris, le député des Hauts-de-Seine et président du groupe Ensemble pour la République (EPR) à l’Assemblée nationale séduit aussi bien les électeurs de son camp (72%) que ceux de droite ( 46 %). Là où la ministre de la Culture peine à élargir sa base à gauche (22%), le successeur d’Elisabeth Borne à Matignon capte une part plus importante de sympathisants (30%) en soutien à la majorité sortante à Paris.

Le bilan d’Hidalgo jugé négativement

Autre point important de l’enquête : dix mois après son arrivée au gouvernement, Rachida Dati est moins appréciée dans son ancienne famille politique, Les Républicains (58%), que dans le parti présidentiel Renaissance (61%). De quoi ravir la mairie ? Tout dépendra du choix de Gabriel Attal. Va-t-il mettre de côté ses ambitions présidentielles en 2027 pour se concentrer sur Paris ? Si tel est le cas, l’ancien ministre de la Justice a quelques inquiétudes quant à sa conquête. Dans l’hypothèse inverse, elle reste la mieux placée face à Anne Hidalgo, dont les résultats sont jugés négativement par 54% des sondés.