Gabriel Attal et les Macronistes déjà en défiance

Alors que Michel Barnier a officiellement annoncé son gouvernement ce week-end, son prédécesseur, Gabriel Attal, continue de prendre ses distances avec le nouvel occupant de Matignon. Tel un opposant cherchant à galvaniser ses troupes, il répète son nouveau mantra : « Fidèle à ses valeurs et libre dans ses positions ».

Attal regrette « l’absence de personnalités de la gauche républicaine »

L’ancien Premier ministre va même jusqu’à expliquer ses exigences envers son successeur. « Je lui demanderai d’affirmer clairement qu’il n’y aura pas de retour en arrière sur la procréation médicalement assistée, le droit à l’avortement et les droits LGBT », martèle-t-il, comme s’il doutait… Comme s’il n’avait pas confiance en Michel Barnier.

Le nouvel animateur de Matignon lui a donc répondu ce dimanche soir au journal de France 2 : « Concernant les grandes lois de liberté, les grandes lois de progrès social ou sociétal, je parle évidemment de la loi Simone Veil, qu’il s’agisse du mariage pour tous ou de la procréation médicalement assistée, dont les dernières dispositions à partir de 2021 seront intégralement conservées », a-t-il déclaré. « Il n’y a aucune ambiguïté sur ce point. »

Sur ce point, Gabriel Attal peut donc être rassuré, mais pas au point de s’enthousiasmer. Le député des Hauts-de-Seine a déjà fait savoir qu’il « regrettait l’absence de personnalités issues de la gauche républicaine ».