Gabriel Attal «est le mieux placé pour diriger notre famille en ce moment», estiment plusieurs macronistes

Après avoir mené la bataille des législatives, Gabriel Attal est pressenti pour devenir président du groupe Renaissance à l’Assemblée. Certains lui attribuent des ambitions présidentielles pour 2027.

Gabriel Attal ne devrait plus être Premier ministre à compter de mardi 16 juillet. Franceinfo a appris que le président de la République pourrait accepter sa démission à cette date, ce qui lui permettrait de devenir, samedi 13 juillet, président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale.

Seul candidat en lice, Gabriel Attal devrait être élu sans difficulté, lui qui a conquis le coeur de nombreux macronistes, salué pour son travail lors de ces législatives anticipées. Le Premier ministre s’impose comme le sauveur du camp de la Renaissance dans ces législatives.

Pour Christopher Weissberg, adjoint du député Roland Lescure dans la 1ère circonscription des Français de l’étranger, Gabriel Attal a largement contribué à limiter les dégâts, « celui qui était le pôle de stabilité et qui nous a permis de lutter, il précise. Et comme les résultats, même s’ils sont une défaite pour nous, sont moins mauvais que prévu, je pense que beaucoup de députés lui en sont extrêmement reconnaissants ».

Selon le député Renaissance Paris Benjamin Haddad, le Premier ministre a démontré qu’il était devenu indispensable à l’avenir du parti. « Il a joué un rôle fondamental dans notre famille politique, estime l’élu. Nous entrons dans une période d’incertitude. Il est le mieux placé pour diriger notre famille à ce moment-là, c’est pourquoi nous le soutenons dans sa présidence du groupe. »

Certains prêtent déjà des ambitions présidentielles à l’actuel Premier ministre pour 2027, mais ce n’est pas du tout le moment d’y penser pour le député Renaissance du Haut-Rhin Olivier Becht. « Les priorités du moment sont la bonne gestion des Jeux Olympiques, il prétend, « La priorité numéro un est donc de construire cette grande coalition. Les ambitions pour 2027 doivent être mises en suspens. »

Alors que Gabriel Attal n’a jamais vraiment parlé publiquement d’ambition présidentielle, Emmanuel Macron prend les devants. Vendredi, lors d’une réunion avec des responsables du parti, le chef de l’État a lancé ce message : « La nation plutôt que des ambitions prématurées. »