« C’est une déclaration de guerre à nos institutions », a déclaré l’ancien Premier ministre à l’issue du Bureau de l’Assemblée nationale qui a validé la procédure de destitution du président de la République demandée par LFI.
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« Cette motion et ce débat sont une déclaration de guerre à nos institutions »a réagi mardi 17 septembre Gabriel Attal, désormais chef du groupe de députés EPR, devant le bureau de l’Assemblée nationale après le vote qui a validé la procédure de destitution d’Emmanuel Macron, a appris sur place le journaliste de franceinfo auprès des participants.
« Je ne sais pas si nous assistons à une farce ou à une tragédie. »a ajouté l’ancien Premier ministre. « Une farce, car même ceux qui voteront pour le débat sur cette motion reconnaissent qu’elle est grotesque, sans fondement et qu’elle n’a aucune chance de l’emporter. Une farce, car le seul but de ce vote est d’offrir dans l’hémicycle non pas un débat mais un spectacle. Mais la réalité est que cette farce ne fait rire personne. » a lancé Gabriel Attal. « Transformer la démocratie en farce, comme certains veulent le faire ici, c’est grave. »
Par 12 voix (tous les votes du NFP) contre 10, le Bureau a voté pour envoyer la motion de destitution au débat de la commission des lois. « Je trouve grave, étonnant et triste que le Parti socialiste soit à ce point sous l’influence d’un de ses alliés (LFI) qu’il ait tourné le dos à son histoire et à ses valeurs », a-t-il ajouté. poursuit Gabriel Attal. « Ce n’est pas du président de la République dont il est question aujourd’hui. Ni même des élections législatives. C’est un débat entre ceux qui croient en nos institutions, en notre République et veulent les respecter. Et les agents de la déstabilisation permanente, prêts à tout pour empêcher le pays de fonctionner. »ajoute Gabriel Attal.
