En l’absence de nomination d’un gouvernement à l’issue des législatives anticipées, l’élaboration du projet de loi de finances fait l’objet de débats au sein de la classe politique.
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La construction du budget pour 2025 fait l’objet d’une âpre bataille politique, en l’absence d’un nouveau gouvernement. Alors qu’Emmanuel Macron n’a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre, c’est le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal qui prépare le projet de loi de finances pour l’année 2025. « Gabriel Attal souhaite préserver le processus budgétaire et faire en sorte que le prochain gouvernement puisse présenter le budget dans les délais. »a annoncé Matignon mercredi 14 août.
Les lettres de plafond, fixant les plafonds de crédits et d’emplois alloués à chaque ministère, seront envoyées à « dans les prochains jours »souligne Matignon.« Cette première base budgétaire, respectueuse des engagements de la France, ne préjuge pas des décisions finales qui seront prises par le prochain gouvernement lorsqu’il présentera au Parlement son PLF pour 2025. »ajoute Matignon. Une communication qui intervient à un moment où Le monde a souligné mercredi soir le retard pris dans la préparation du budget.
Il faut dire que le calendrier de vote du budget est contraint et encadré par la Constitution. En septembre, le projet de loi de finances est transmis au Haut Conseil des finances publiques, puis au Conseil d’État, afin qu’ils émettent des avis. Ensuite, la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) précise que « Le projet de loi de finances pour l’année (…) est déposé au plus tard le premier mardi d’octobre de l’année précédant celle au cours de laquelle le budget est exécuté. » Ce qui signifie que cette année, le projet de loi de finances doit parvenir à l’Assemblée nationale au plus tard le mardi 1er octobre.