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Gabriel Attal appelle ses candidats à se retirer du second tour lorsqu’ils seront troisièmes

POLITIQUE – Un communiqué pour commencer. En attendant que Gabriel Attal prenne la parole (visible en haut de l’article), le parti Renaissance, arrivé en troisième position au premier tour des élections législatives, a dévoilé ce dimanche 30 juin sa stratégie pour le second tour. Avec pour principal objectif d’éviter une majorité absolue au Rassemblement national à l’Assemblée après 7 juillet.

 » Avec des projections de plus de 200 sièges pour le RN, le seul véritable risque aujourd’hui est que le Rassemblement national puisse obtenir la majorité absolue au lendemain du second tour. « , a écrit le parti dans un communiqué.

Ainsi, Renaissance appelle « battre » le RN « en choisissant des candidats qui défendent clairement et sans ambiguïté les valeurs de la République « . Ce qui implique que les candidats sous la bannière de la majorité présidentielle arrivés en troisième position ce dimanche soir devront se retirer. au bénéfice des candidats capables de battre » l’extrême droite de Marine Le Pen et Jordan Bardella.

Un message qui rejoint donc celui du chef de l’Etat, qui écrivait dans un court message diffusé après 20 heures que« grand rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour » il était désormais indispensable de battre le RN.

Le Premier ministre Gabriel Attal s’est enfin exprimé avec un seul slogan : « pas une seule voix ne devrait aller au Rassemblement national  » Il a donc appelé à un vote  » pour les candidats qui défendent la République « , après avoir annoncé le retrait des candidats à la Renaissance en « plus de soixante » circonscriptions. «  C’est le choix de la responsabilité et le choix de l’honneur.

Dans la foulée, l’Elysée a précisé au Monde que l’instruction de retrait s’applique également aux Insoumis si le candidat en question est « compatible avec les valeurs républicaines sur le parlementarisme, l’universalisme, l’antisémitisme ».

UN  » ni ni  » à la carte

Une voie à suivre qui est encore loin d’être parfaitement harmonisée au sein du camp présidentiel et de ses alliés, comme en témoigne le discours d’Édouard Philippe ce dimanche soir. L’ancien Premier ministre macroniste et président du parti Horizons a posé une condition importante aux candidats de son parti encore en lice pour le second tour : que « aucun vote n’est émis sur les candidats du Rassemblement national, ni sur ceux de la France Insoumise « .

Il ajoute que son camp s’écarte du RN et de LFI » pas seulement sur les programmes, mais sur les valeurs fondamentales ». Un discours proche de celui de l’ancien ministre Michel Barnier ou de l’ancienne présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, qui appellent à voter pour « le plus républicain », tout en excluant certains candidats de gauche « non républicains ».

Un retour de « ni ni » déjà largement éprouvée lors de la campagne du premier tour, avec le résultat que l’on connaît à l’issue du premier tour. Selon les estimations à 20 heures de l’institut Ifop pour TF1 et LCI, l’extrême droite est créditée de 34 % des suffrages. voix, devant le Nouveau Front populaire (29%) et le camp d’Emmanuel Macron (21,5%).

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Cammile Bussière

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