STÉPHANE DE SAKUTINE / AFP
Gabriel Attal et Michel Barnier, ici lors de la cérémonie de passation de pouvoir à l’Hôtel Matignon à Paris, le 5 septembre 2024.
POLITIQUE – Après la nomination très attendue du gouvernement de Michel Barnier samedi soir, les dirigeants du Rassemblement national, de La France Insoumise et du Parti socialiste avaient très vite promis qu’il avait très peu d’avenir devant lui.
Au sein du parti de Macron, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a fini par réagir indirectement ce dimanche 22 septembre, demandant déjà des garanties à son successeur.
Le groupe macroniste à l’Assemblée sera maintenu «fidèle à ses valeurs et libre de ses positions»a prévenu le chef des députés Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance), lors d’une réunion avec ses troupes.
Il demande notamment au Premier ministre « d’indiquer clairement dans sa déclaration de politique générale qu’il n’y aura pas de retour en arrière sur la procréation médicalement assistée, le droit à l’avortement ou les droits LGBT »selon les participants à la réunion, rapportant que « des désaccords fondamentaux avec certaines personnalités ».
La cause en est notamment l’arrivée au ministère de l’Intérieur du LR Bruno Retailleau, qui a un profil très conservateur sur les questions de société et très ferme sur l’immigration.
Dans le camp présidentiel, après la nomination de ce gouvernement, on attend toujours d’éventuelles réactions des poids lourds François Bayrou et Édouard Philippe.
Michel Barnier tentera de répondre aux critiques ce dimanche soir sur France 2, lors du journal de 20 heures, alors que son gouvernement, à peine formé, est déjà marqué par des tensions avec les députés du bloc central et sous la menace de la censure de la gauche et du Rassemblement national.
Une motion de censure sera déposée par la gauche juste après la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre, prévue le 1er octobre, a confirmé sur France 3 le chef du Parti socialiste Olivier Faure. Il a toutefois noté qu’elle ne serait probablement pas votée par le Rassemblement national et qu’elle ne serait pas soumise au vote de la commission de la politique intérieure. « probablement voué à l’échec ».
Le parti Front national attend d’en savoir plus sur l’élaboration du budget 2025 avant de prendre une décision. « Nous nous réservons évidemment le droit de censurer. » à l’époque, déclarait sur franceinfo son vice-président Sébastien Chenu.
Voir aussi sur Le HuffPost :
hd1
Publié 22/09/2024 20:35 Durée de la vidéo : 2 min Nouveau gouvernement : du camp présidentiel à l'opposition, Michel Barnier…
"Il n'y a aucune ambiguïté", a juré Michel Barnier ce dimanche soir sur le plateau du journal télévisé de France…
Document à distribuer sur le Moussab a complété le parcours de 42,2 kilomètres en 2h16 min 49 s, derrière le…
La mort n’est pas une fin, tout au plus un passage fugace vers une nouvelle vie, qu’il convient d’aborder avec…
Publié 22/09/2024 21:12 Durée de la vidéo : 2 min Paris : Le corps d'une étudiante retrouvé au Bois de…
Le Premier ministre Michel Barnier a indiqué dimanche qu'il entendait demander "aux plus riches de participer à l'effort de solidarité",…