Gabby Williams après France-Finlande : « Je n’ai même pas regardé le score après les trois premières minutes de jeu »

Gabby Williams, ailière de l’équipe de France, victorieuse de la Finlande 129-50 pour son premier match de préparation aux JO de Paris : « On a eu une bonne énergie pendant quarante minutes, on a bien joué tout le match. Le but n’était pas simplement de gagner, mais de travailler notre jeu. C’est la première fois depuis le début de la préparation qu’on a pu jouer comme ça, contre une autre opposition, en se lançant des petits défis qu’on a respectés. Je ne savais pas que le bilan offensif des Bleues était de 131 points. Je n’ai même pas regardé le score après les trois premières minutes de jeu. Il faut prendre ce qu’on a. On a aussi fait des erreurs, il faut mieux défendre. J’aime le fait qu’on n’ait pas relâché la pression, surtout dans les moments chauds. Ça me fait plaisir de voir cette grinta. »

Valériane Ayayi, ailière de l’équipe de France : « Après trois semaines intensives et studieuses, il était important de pouvoir utiliser ce match comme un premier test. Nous étions concentrés sur nous-mêmes. J’espère que Jean-Aimé (Toupane, l’entraîneur) a pu avoir des réponses s’il avait des questions, qu’il était rassuré que l’équipe ait vraiment adhéré au concept. Ce match nous a servi d’entraînement, pour tester les associations. C’est une opposition différente. Le match de lundi (toujours face à la Finlande) Est-ce que ce sera différent ? Oui ou non, on verra. »

Dominique Malonga, intérieur de l’équipe de France : «C’est une victoire qui nous plaît, la confirmation de trois semaines de travail sans relâche, pour devenir l’équipe la plus agressive du tournoi olympique. Ce match montre qu’on a bien travaillé. Il y avait beaucoup de domination dans la peinture, de tous les intérieurs. On s’est alterné, on a su se retrouver, trouver des paniers intérieurs. Il nous manquait un peu de taille devant. Nous pouvons encore améliorer notre activité. On devrait pouvoir maintenir ça tout au long du match. On a su garder l’ADN d’agressivité qu’on retrouvait en Chine (en février) « .

Jean-Aimé Toupane, sélectionneur de l’équipe de France : « Même si l’adversaire était diminué, ce qui m’intéressait, c’était de voir ce qu’on essayait de mettre en place depuis trois semaines. Nous avons vu la valeur athlétique et physique de nos filles, c’est quelque chose sur lequel nous travaillons depuis un certain temps. (Sur l’intérêt de rejouer en Finlande) Jouer contre des équipes faciles et maintenir le niveau de jeu est une compétence. Nous voulons y parvenir quel que soit l’adversaire. C’est un facteur important pour jouer contre les meilleures équipes. Les équipes qui iront jusqu’au bout seront celles qui ont des réserves. Si nous sommes capables de répéter la même intensité, nous serons sur la bonne voie. Ils récupéreront peut-être un ou deux joueurs. (Sur la composition de l’équipe qui jouera lundi) On va en parler avec mon staff, on sait qu’on a très peu de matches. L’enjeu est d’avoir une cohésion assez rapidement. On veut faire la meilleure équipe possible dans sa meilleure version possible. »