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Fusillade mortelle à Cherbourg : le policier qui a tiré avec l’arme mis en examen pour meurtre

Fusillade mortelle à Cherbourg : le policier qui a tiré avec l’arme mis en examen pour meurtre

Le policier qui a tué par balle un jeune homme de 19 ans après un contrôle dimanche soir à Cherbourg (Manche) a été mis en examen mardi pour homicide volontaire, a annoncé le parquet de Coutances.

« La policière a été placée sous contrôle judiciaire strict » qui lui interdit notamment de se rendre à Cherbourg et d’exercer une activité de police, a ajouté le procureur de la République de Coutances Gauthier Poupeau dans un communiqué.

Selon nos informations, la mère du jeune homme tué, Sulivan S., par l’intermédiaire de son avocat, Me Yassine Bouzrou, a déposé plainte contre le policier pour « homicide volontaire », ce mardi 11 juin en début d’après-midi auprès du procureur de la République de Cherbourg.

Le jeune homme n’était pas armé

Les faits se sont déroulés dimanche vers 23h40, sur les hauteurs de Cherbourg-en-Cotentin, un équipage de trois policiers a tenté de contrôler un véhicule circulant à vitesse excessive, a indiqué lundi le procureur de la République Pierre-Yves Marot dans un communiqué communiqué. .

Le conducteur « n’a pas respecté les sommations » et a poursuivi sa route, avant d’être contraint de s’arrêter par le véhicule d’une deuxième équipe de police. Les trois occupants ont alors pris la fuite à pied, l’un a réussi à s’enfuir, un autre a été interpellé et placé en garde à vue pour recel, le véhicule étant signalé comme volé, toujours selon le parquet.

« Le troisième individu, un jeune homme âgé de 19 ans originaire de Cherbourg-en-Cotentin, s’est retrouvé face à deux des policiers du deuxième équipage et a poussé intentionnellement l’un d’entre eux en s’enfuyant », indique le procureur.

« Le responsable a ensuite utilisé un pistolet à décharge électrique » tandis qu' »un autre agent a utilisé son arme à feu, le touchant mortellement à la poitrine », selon le parquet. Selon une source proche du dossier, Sulivan S. n’était pas armé.

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