L’enfant de 5 ans est hospitalisé au CHU de Rennes. Selon l’AFP, il a été touché par deux balles, une à l’oreille, la seconde à la tête. Opéré dans la nuit de samedi à dimanche, son pronostic vital était encore engagé ce dimanche.
Quelles sont les circonstances de cette course-poursuite ?
Samedi 26 octobre, vers 22 heures, son père de 29 ans, habitant le quartier Maurepas de Rennes, a emmené son fils de 5 ans chez son ex-compagne, résidant à Vezin-le-Coquet, en périphérie de Rennes. Arrivé à proximité, un véhicule Peugeot 3008 s’est lancé à sa poursuite. A bord, trois individus cagoulés. Arrivé au rond-point du Ponant, à l’entrée de Pacé, à dix kilomètres de Rennes, le véhicule poursuivi, une Opel Astra rouge, tente de faire demi-tour. Elle est sous le feu des critiques. Selon le parquet, le père a ressenti « un choc » avant de découvrir son enfant blessé allongé sur la banquette arrière. Ses poursuivants disparurent dans la nuit. Les secours ont prodigué les premiers soins au petit enfant. Quatre douilles d’obus de 7,62 mm ont été retrouvées par les gendarmes lors de leurs constatations. Au moment de la rédaction de cet article, le véhicule 3008 et ses occupants sont toujours activement recherchés. L’enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Rennes.
Quels sont les liens entre la fusillade et la course-poursuite ?
Le profil du père de l’enfant blessé apparaît comme le lien principal entre la fusillade de samedi matin dans le quartier de Maurepas et la course-poursuite sanglante de samedi soir. Ce résident de 29 ans est connu pour trafic de drogue, ont indiqué des sources judiciaires. Le ministre de l’Intérieur a évoqué, sur le réseau social
Quelles sont les conséquences de la fusillade de Maurepas ?
Selon le parquet de Rennes, l’intervention du Raid et le déploiement d’importants moyens policiers déclenchés après la rafale de tirs de samedi matin ont conduit à « une vingtaine d’interpellations qui n’ont donné lieu qu’à des contrôles d’identité à l’exception d’une personne placée en détention ». garde à vue. » L’enquête, confiée à la Division de lutte contre la délinquance organisée et spécialisée (DCOS, ancienne DIPJ), se poursuit.
Quelles conséquences politiques ?
Interrogée par Le Télégramme, la maire de Rennes, Nathalie Appéré, condamne ces violences. La priorité est « au niveau national. Le pays a démontré qu’il pouvait faire face à la menace terroriste, en mettant en œuvre de nombreuses mesures, telles que des dispositifs anti-intrusion et en renforçant la présence des forces de l’ordre dans l’espace public », a-t-il déclaré. indiqua-t-elle.
Hier soir, un enfant de 5 ans a reçu une balle dans la tête lors d’une fusillade liée au trafic de drogue à Maurepas près de Rennes, 5 ans….
La gangrène du trafic de drogue pourrit des quartiers entiers à travers le pays.
La guerre que nous devons mener doit…– Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) 27 octobre 2024
De son côté, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé le déploiement de CRS 82 à Rennes « pour protéger les habitants des gangs de la drogue qui contrôlent ce quartier. Le nouveau préfet de région, Amaury de Saint Quentin, prendra ses fonctions demain (lundi 28 octobre) et sera chargé de mener immédiatement cette guerre.»