Fusillade à Marseille : polémique autour de l’installation de vitres pare-balles dans une école
[ad_1]
Alors que les fusillades se multiplient à Marseille, dont la dernière, captée par des images de vidéosurveillance, a choqué par sa violence dans la nuit de ce jeudi 28 septembre, l’information selon laquelle des vitres pare-balles allaient être installées dans une école de la ville fait polémique. .
Comment protéger au mieux les Marseillais des multiples fusillades qui frappent la ville ? Il y a quelques semaines, une jeune femme a perdu la vie alors qu’elle se trouvait simplement dans sa chambre, mortellement touchée par une balle perdue suite à une fusillade. Depuis, la question de la sécurité des potentielles victimes collatérales de ces règlements de compte en série à Marseille ne cesse de se poser.
Lire aussi :
Marseille : « La vie pour moi est finie », la mère de Socayna, victime collatérale d’une fusillade, témoigne
Jusqu’à un article de journal Le Parisien cette semaine qui a évoqué l’installation prochaine de fenêtres pare-balles dans une école municipale, située dans un quartier sensible. Une information qui semblait provenir de parents d’élèves de l’école concernée, mais qui n’a pas été confirmée par la mairie de Marseille…
Pas de mesures ?
Au contraire, les démentis se succèdent depuis la parution de l’article, comme le racontent les journalistes de France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur. Pierre-Marie Ganozzi, l’adjoint chargé du Plan scolaire et des bâtiments scolaires, a ainsi rejeté sans réserve l’hypothèse d’une future installation. « Des travaux de sécurisation avaient déjà été réalisés il y a deux ans, avec de la vidéosurveillance et l’installation de concierges », a-t-il déclaré.
Et même cela serait faux, selon la maire du secteur, Anne-Marie d’Estienne d’Orves, qui assure qu’il n’y a toujours pas de caméras autour de l’école. « Le moratoire de Benoît Payan à l’époque a arrêté l’installation. Aujourd’hui, il en propose 50. (…) On ne peut pas rester ici sans vidéosurveillance. Ce n’est pas possible », déplore-t-elle. A juste titre puisque plusieurs fusillades mortelles ont eu lieu dans ce quartier où se situe la ville de La Cayolle, au point de découvrir des cartouches dans la cour de récréation de l’école maternelle.
La fusillade survenue jeudi au cœur de la cité marseillaise n’est certainement pas de nature à apaiser les craintes de ces habitants, qui craignent pour la vie de leurs enfants.
[ad_2]
