Furieux contre l’arbitrage, Joel Embiid promet de se venger ! • Basket USA
NBA – Battus dans les derniers instants par les Knicks, les Sixers de Joel Embiid ont exprimé leur frustration face à l’arbitrage, qu’ils jugent coupable dans le money time.
Tout s’est joué dans les derniers instants, sur l’une des possessions les plus déroutantes de la saison, conclue par le tir meurtrier de Donte DiVincenzo, synonyme de succès des Knicks et d’un avantage 2-0 dans la série. Un tir qui n’aurait jamais dû exister selon les Sixers, qui avaient du mal à s’emporter face au scénario des derniers instants et à l’arbitrage des dernières secondes.
Le « Bang ! » Claquer! » par Mike Breen résonne d’autant plus comme un coup porté à la tête de Joel Embiid et de ses coéquipiers. Pour le MVP de la saison dernière, ce sont surtout les sifflets et encore plus leur absence qui font mal. Sur cette dernière action conclue par Donte DiVincenzo, Tyrese Maxey s’est fait arracher le ballon suite à une remise en jeu en fond de court sans que le jeu ne soit arrêté. » Tout le monde sur le terrain a demandé un temps mort » s’enrage Joël Embiid. » Moi d’abord, Nico Batum, l’entraîneur au bord du terrain… Mais les arbitres ne nous l’ont pas donné, ils ont oublié le temps-mort. »
Nick Nurse a demandé un temps mort
Depuis son banc, Nick Nurse raconte sa vision de l’action, totalement similaire à celle de son pivot, avec une colère froide en plus. » Nous voulions mettre le ballon en jeu rapidement, mais nous n’y sommes pas parvenus. J’appelle pour une pause. L’arbitre me regarde droit dans les yeux. Il m’ignore. Il s’est dirigé vers Tyrese, j’ai encore appelé le temps mort. Puis la mêlée commença. Je suppose que je dois courir sur le terrain ou faire quelque chose pour être sûr d’avoir son attention. J’avais besoin de ce temps mort pour faire avancer le ballon au milieu du terrain. Cela aurait été bien. »
Les Sixers ont atteint une telle frustration qu’une réclamation va être déposée auprès de la ligue suite à l’arbitrage des deux premiers matchs de la série informe ESPN. Mais aussi parce que les Knicks ont publié des statistiques sur les tendances des arbitres qui officiaient dans leurs rapports d’avant-match. Cette protestation n’aura cependant aucune incidence sur le scénario du match, qui ne pourra être rejoué.
Joel Embiid annonce sa qualification !
Le rapport officiel NBA des deux dernières minutes avait pointé deux erreurs face à Philadelphie lors de la première rencontre. Une faute sur Tyrese Maxey aurait pu lui donner un lancer franc supplémentaire à 107-102 à 49 secondes de la fin, puis un but sur balles a été oublié pour Jalen Brunson à 109-104 à 16 secondes de la fin. Une possession cruciale sur laquelle les Sixers n’ont étonnamment pas tenté de se tromper, perdant de précieuses secondes.
Ce lundi, Joël Embiid, tête baissée devant les micros, n’a pas mâché ses mots, faisant peser la responsabilité de la défaite sur les arbitres. » Il y a beaucoup d’erreurs… C’est putain d’inacceptable. Cette défaite est pour la ligue. C’est pour la NBA. C’est pour les foutus arbitres. Je déteste leur confier le sort du match, mais je suis sûr que le rapport des deux dernières minutes arrivera et nous verrons ce qui s’est passé. Non, ce n’est pas la faute de Tyrese Maxey, ce n’est la faute d’aucun d’entre nous. On s’est battu pendant quoi, 47 minutes et 20 secondes pour que ça arrive alors qu’on menait de quatre points ? Ce n’est pas normal.
»
5 % de chances de se qualifier
Avec deux matchs devant eux dans leur antre du Wells Fargo Center, les Sixers savent qu’ils n’ont plus le droit à l’erreur, quelles que soient les circonstances extérieures. L’histoire de la NBA ne plaide en aucun cas leur cause. Les équipes qui ont perdu les deux premiers matchs à l’extérieur du premier tour ne se sont qualifiées que cinq fois en 94 séries de ce type dans les annales de la NBA, soit 5,3 % de chances de se qualifier.
Mais Joel Embiid, non exempt de critiques dans la lutte aux rebonds (pas de rattrapage en seconde période…), y croit : « Nous allons gagner cette série. Nous savons ce que nous devons faire. Nous avons fait un meilleur travail aujourd’hui et nous allons le faire. Nous sommes la meilleure équipe et nous continuerons à nous battre.