Alors que l’épidémie de grippe fait toujours rage en France, plusieurs médicaments pour traiter ses symptômes sont aujourd’hui en tension, voire en stock dans les hôpitaux et les pharmacies de la ville, selon l’Agence nationale pour la sécurité du médicament (ANSM).
C’est une pénurie qui pourrait avoir de graves conséquences. Alors que l’épidémie de grippe connaît une forte croissance cette année en France, en particulier parmi les plus jeunes, la National Medicines Safety Agency (ANSM) a sonné, le jeudi 30 janvier, confronté à l’approvisionnement en tension, même la pénurie de plusieurs médicaments antiviraux utilisés dans le traitement et la prévention de cette maladie.
C’est particulièrement le cas du Tamiflu dans une capsule de 75 mg qui est en tension d’approvisionnement à la fois dans les hôpitaux et dans les pharmacies de la ville depuis le 20 janvier. Quant à sa version générique Zentiva Oseltamivir, commercialisée par le laboratoire de Zentiva France, il a été hors du stock de stock Depuis cette même date. Bien que leur remise ne soit prévue que à la mi-février, un autre antiviral générique, Ebilfumin en capsule de 75 mg, en tension à l’hôpital et dans les pharmacies, ne devrait pas revenir avant mars, a déclaré ANSM sur son site.
Médicaments interdits à vendre et à exporter
Alors que la grippe saisonnière s’intensifie depuis le début de l’hiver sans épargner les enfants, beaucoup à l’hôpital, il continue d’être également très mortel chez les adultes. Face à ce phénomène, l’ANSM a décidé d’interdire la vente et l’exportation de tous ces médicaments par les distributeurs de gros à l’étranger. L’objectif: sécuriser la situation française autant que possible afin de conserver les actions encore disponibles.
Indiqués à la fois chez les adultes et les enfants, y compris chez les nouveau-nés à terme, ces antiviraux permettent de soulager les symptômes de la grippe en réduisant leur durée et leur gravité, voulaient rappeler l’ANSM.
Quant aux vaccins, les pharmaciens veulent être rassurants et ont assuré qu’ils ont pu répondre à la demande aujourd’hui, même si la campagne de vaccination antigrippale a été prolongée par les autorités sanitaires jusqu’à la fin de février.
Publié le 31 janvier à 9 h 55, Kévin Comby, 6Medias