Cette série de SF coréenne sur Netflix est unique. J’ai vu le kdrama Parasyte The Grey et c’est ma révélation de 2024 !

Actualités culturelles Cette série de science-fiction coréenne sur Netflix est unique. J’ai vu le kdrama Parasyte The Grey et c’est ma révélation de 2024 !

Tout ce qu’il faut savoir sur la série Parasyte The Grey

Parasyte : Le Gris est une série coréenne de six épisodes inspirée du manga culte Parasite écrit et illustré par Hitoshi Iwaaki, et pré-publié entre 1988 et 1994 dans les magazines Morning Open Shūkan puis Afternoon publiés par Kōdansha. Réalisée par Yeon Sang-ho (cinéaste devenu mondialement connu grâce au film « Last Train to Busan »), cette nouvelle adaptation promet une approche unique du travail « papier ».

Ce Netflix Original est certainement inspiré du matériel source, mais il étend l’univers du manga à la Corée du Sud à travers une intrigue qui se veut différente de celle du manga ainsi que l’adaptation cinématographique japonaise réalisée en 2014-2015 par Takashi Yamazaki (Godzilla Minus One). La série peut ainsi explorer de nouvelles thématiques, à commencer par la peur des autres, la solitude et la survie en milieu hostile.

Dans un monde où des créatures extraterrestres parasites envahissent les corps humains, Jeong Su-in se retrouve infectée par l’un d’eux. Contrairement à ses congénères qui dévorent le cerveau de leurs hôtes, il s’installe dans son bras et développe avec lui une étrange relation symbiotique. La jeune femme et son « locataire » indésirable vont apprendre à coexister et à coopérer pour survivre dans une société où les humains traquent sans relâche les parasites.

Le casting principal de la série Parasyte The Grey : Jeon So-nee (Âme sœur), Koo Kyo-hwan (Kill Boksoon, Péninsule) et Lee Jung-hyun (Péninsule)

La série Parasyte : The Grey sort sur Netflix le 5 avril 2024.

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Le « genre » ultime du kdrama Netflix

Ma relation avec l’audiovisuel sud-coréen a radicalement évolué ces dernières années. Moi qui regardais autrefois exclusivement les chefs-d’œuvre incontestés des plus grands réalisateurs du pays, je suis volontairement tombé amoureux des kdramas sans jamais vouloir y échapper. Depuis, j’ai regardé de nombreuses séries, notamment sur Netflix, et j’ai pu découvrir un 7ème Art, une langue, une culture… bref un pays avec une richesse jusqu’alors insoupçonnée pour moi. J’ai baissé ma garde devant le drame romantique « Doona! ». J’ai éclaté de rire en disant « C’est normal de ne pas aller bien ». J’ai convoqué mon sens aigu de la justice sur « Mon nom ». En 2024, je vibre aux côtés de Jeong Su-in dans « Parasyte : The Grey ».

Plus de suspense ! Il est grand temps de cracher le morceau. J’ai passé un bon moment à regarder cet original de Netflix « Made in South Korea ». Qu’est-ce que j’ai dis ! Je n’ai pas vu combien de temps s’était écoulé dans cette première saison. Six épisodes est un format qui me convient parfaitement et qui permet aux auteurs de développer une intrigue et des personnages sans étendre le concept jusqu’à l’indignité. En parlant des personnages, les acteurs et actrices qui leur donnent vie à l’écran semblent investis d’une sacrée mission. Ils sont convaincus et donc convaincants à mes yeux de cinéphile. Leurs prestations ne sont en rien une surprise, mais il est toujours agréable de retrouver des interprètes talentueux, dont nous saluons régulièrement le travail, sur un projet qui se donne les moyens de ses ambitions.

OK, Parasyte : le Grey n’est pas sans défauts, loin de là, mais ce kdrama fait tout son possible pour réaliser sa vision tout en respectant le matériel source. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il réussit avec brio. Ce Netflix Original réalise une « scission ultime » (ou split) dont même le maître Jean-Claude Van Damme ne serait pas du tout fier. D’une part, il transcende le manga d’Hitoshi Iwaaki en emmenant son univers à travers la mer du Japon, ce qui permet aux fans d’en découvrir une autre facette. En revanche, il ouvre les portes aux profanes avec son histoire captivante et pleine de suspense.

Cette adaptation sud-coréenne ouvertement libre n’a rien à envier à son ancêtre japonais. L’intrigue m’a tenu en haleine tout au long des six épisodes avec ses personnages qui gagnent en profondeur et s’éloignent rapidement des archétypes qui les ont vu naître. Alors, Parasyte : The Grey est une œuvre chorale où la fonction sujet est partiellement partagée par la « proie », le « chasseur » et la « victime » collatérale, ce qui multiplie judicieusement les points de vue. Le reste du casting n’est pas en reste, et ajoute ce grain de sel qui pimente une épopée fantastique et horrifique.

Rappel important, ce n’est clairement pas une série à mettre devant tout le monde, et le « déconseillé aux moins de 16 ans » n’est pas là à titre informatif. Tout comme son homologue japonais en live action, ce drame coréen est intrinsèquement sanglant et ne lésine jamais sur l’hémoglobine pour illustrer la violence des affrontements qui ponctuent l’épopée de Jeong Su-in. Les scènes d’action, pour la plupart bien réalisées, exploitent à merveille les singularités physiques des humains infectés. Il n’en reste pas moins que certains effets spéciaux se démarquent par un manque notable de finition, mais cela reste vraiment marginal. Il serait dommage de s’attarder sur ces quelques pépins visuels qui n’enlèvent rien aux qualités d’une série qui donne sans rien attendre en retour.

Parasyte : The Grey peut se vanter d’offrir une « saveur unique » à l’heure des contenus calibrés pour plaire au grand public. Ce Netflix Original est recommandé aux fans de kdrama, de cinéma de genre et aux curieux de tous horizons. Allez-y!

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