L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce samedi 27 juillet.
Chaque jour, Libération sélectionne les nouvelles les plus importantes concernant la guerre entre le Hamas et Israël et le conflit au Moyen-Orient.
Au moins 30 Palestiniens tués dans une frappe israélienne contre une école, selon le Hamas
Au moins 30 Palestiniens ont été tués et une centaine d’autres blessés dans une frappe israélienne contre une école de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé de l’enclave contrôlée par le Hamas. C’est l’une des zones où se sont rassemblés les déplacés internes pour fuir les bombardements. L’armée israélienne a indiqué avoir frappé un centre de commandement du Hamas. Plus de 39.000 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis les attentats terroristes du 7 octobre en Israël, selon les autorités locales.
L’armée israélienne donne de nouveaux ordres d’évacuation à Khan Younis
L’armée israélienne a émis samedi de nouveaux ordres d’évacuation pour les habitants de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza. Vendredi déjà, le bureau humanitaire de l’ONU (Ocha) avait rapporté que plus de 180.000 personnes avaient fui les violents combats dans la région depuis le début lundi d’une nouvelle opération de l’armée israélienne. L’armée israélienne avait alors ordonné l’évacuation de certaines parties de Khan Younis, notamment dans une zone jusqu’alors déclarée zone humanitaire sûre. Le nouvel ordre d’évacuation a pour effet de rétrécir encore davantage la zone humanitaire, forçant des dizaines de milliers de personnes à vivre dans des tentes de fortune exiguës, selon des observateurs. Environ 170 personnes ont été tuées à Khan Younis depuis lundi, selon la Défense civile de Gaza.
Donald Trump attaque les démocrates à cause de leur rhétorique sur le Moyen-Orient
Donald Trump a rencontré vendredi en Floride le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et en a profité pour attaquer ses adversaires démocrates sur leurs positions sur la guerre dans la bande de Gaza.Si nous ne gagnons pas, nous pourrions nous retrouver avec des guerres majeures au Moyen-Orient et peut-être une troisième guerre mondiale.« , a assuré le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine depuis sa résidence de Mar-a-Lago. L’équipe de campagne de l’ancien président a ensuite publié un communiqué pour expliquer sa volonté de « apporter la paix au Moyen-Orient » s’il revient à la Maison Blanche. La veille, Kamala Harris, qui devrait remplacer Joe Biden comme candidate démocrate, avait également rencontré le dirigeant israélien, mais elle s’était montrée beaucoup plus critique. « Nous ne pouvons pas nous permettre de tourner le dos à ces tragédies. Nous ne pouvons pas nous permettre de rester insensibles à la souffrance et je ne resterai pas silencieuse. » avait-elle prévenu.