Françoise Hardy, égérie de la mode malgré elle
Silhouette androgyne, frange timide et sens inné du style ont fait de l’idole yé-yé l’incarnation du Parisien qui a inspiré les créateurs d’hier et d’aujourd’hui.
» Les créateurs étaient fous d’elleconfiait Jean-Marie Périer en 2016 à Figaro.Pour moi, sa beauté n’avait pas d’égale. C’était le plus beau visage, et le premier qui me touchait autant. Françoise ne s’aimait pas, la faute à une grand-mère particulièrement dure et à une enfance morose. Elle m’a laissé façonner son image, car j’ai alors eu accès au monde de la mode. Elle détestait poser pour des photos et, pour la faire rire, j’ai demandé à mon assistante de baisser son pantalon. ! Mais je n’ai pas « construit » Françoise Hardy, ce n’était pas une poupée. De plus, au fil du temps, elle a développé un goût pour les vêtements. »
Un goût imparable qu’elle possédait avant même de devenir une égérie yé-yé. Déjà pour une de ses premières apparitions à la télévision, au « Petit Conservatoire », elle a retourné son pull col V au dernier moment avec un sens inné du style («Mais c’est une idée de mode, c’est joli», Mireille a même admiré à l’antenne). « Son œil distingue le beau vêtement…