Invitée de France 2 en deuxième partie de soirée, la tête de liste Les Républicains a fustigé « la mise en scène à laquelle on a assisté » ce jeudi soir.
François-Xavier Bellamy a exprimé une colère froide dans la soirée du jeudi 23 mai. Invité de France 2 dans la foulée du débat entre Jordan Bardella et Gabriel Attal, la tête de liste Les Républicains a exprimé sa vive désapprobation quant à l’organisation de ce match de dont lui et plusieurs de ses concurrents ont été tenus à l’écart. Prétendre avoir « j’ai hésité à venir »le philosophe jugea que ce duel était « le signe d’une crise démocratique assez profonde » OMS « révélé dans la production à laquelle nous avons assisté ».
Crédité de 7,5% d’intentions de vote au dernier « glissant » Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, la candidate de droite, ont tenté de rester impartiales. Et de revenir sur l’origine d’une telle affiche, héritière des vieux débats entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. « Qu’est-ce qui permet d’organiser l’affrontement entre ces deux personnes ? Ce n’est même pas eux qui devraient l’expliquer.a dénoncé l’eurodéputé LR.
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Une manière de rappeler les choix éditoriaux de France 2, en interpellant la présentatrice Caroline Roux. « Comment les avez-vous choisis ? Comment avez-vous choisi d’organiser cette confrontation ? Pourquoi les as-tu invités ? Est-ce les sondages, est-ce les intentions de vote qui permettent de faire ce choix ?, a tempêté François-Xavier Bellamy. Né « ne plaide pas pour (lui) »le candidat a jugé, selon ce raisonnement, qu’il « J’aurais dû au moins inviter Raphaël Glucksmann », estimé à 15% des voix. En compensation, le troisième homme aura droit à une interview en prime time sur France 2 le 28 avril.
« Ils nous ont déjà fait ça »
Le candidat républicain pourrait confirmer sa présence au débat multipartite organisé le 4 juin sur France 2, car « Tous les candidats seront invités »il a insisté sur l’absence de Valérie Hayer. « Où est le candidat ? (…) J’ai du respect pour (elle), elle est en tête de cette liste, elle est courageuse. Qui est en tête de liste de la majorité présidentielle ? a-t-il stipulé, critiquant la présence du Premier ministre.
Visiblement, François-Xavier Bellamy n’apprécie pas de voir se répéter année après année le même affrontement. « On nous a fait ça tellement de fois. En 2017, Macron-Le Pen. En 2022, Macron-Le Pen. En 2024, encore, ils nous expliqueront que c’est encore le sujet ? grinça-t-il. Façon de tapoter une dernière fois sur le groupe audiovisuel.
« Rien ne justifie que le service public organise ce débat. Ni les sondages, et surtout pas la réalité du débat européen.», a fustigé le candidat LR. Alors que Caroline Roux affirmait « respecter l’équité du temps de parole »François-Xavier Bellamy ne voulait pas « commentaire » la performance de Gabriel Attal ou de Jordan Bardella. « Il y a plus de la moitié des Français qui ne se reconnaissent pas dans le débat qui vient d’avoir lieu. »