La tête de liste LR pour les élections européennes a dénoncé dimanche 28 avril le blocage de Sciences Po Paris par des étudiants pro-palestiniens.
La tête de liste Les Républicains (LR) aux élections européennes François-Xavier Bellamy a demandé dimanche au gouvernement d’envisager l’arrêt des subventions publiques à Sciences Po Paris, théâtre vendredi 26 avril d’un blocage par des étudiants pro-palestiniens, puis résolu par un accord avec la direction de l’établissement.
Interrogé au Grand Rendez-vous CNews, Europe 1, Les Echos dimanche 28 avril, il a estimé que le gouvernement devrait « arrêter les financements publics à Sciences Po parce qu’on ne peut pas financer une école qui est devenue le lieu d’un entrisme, un mélange de le gauchisme et l’islamisme, qui légitiment les propos antisémites et les actes de violence.
François-Xavier Bellamy a également critiqué la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau pour avoir soutenu un « accord de la honte » entre la direction de Sciences Po et les manifestants pro-palestiniens.
Un accord trouvé avec la direction
Vendredi, ces manifestants soutenus par des députés de la France Insoumise (LFI) ont bloqué et occupé partiellement l’établissement, creuset des élites françaises. La situation s’est toutefois apaisée dans la soirée, lorsque la direction a annoncé la suspension des procédures disciplinaires et l’organisation d’un débat interne la semaine prochaine.
François-Xavier Bellamy, crédité d’environ 8% par les sondages pour les élections européennes du 9 juin, a plaidé pour la « fermeté » contre ces blocages dans les universités, qui font écho à un vaste mouvement en cours aux Etats-Unis. Unis, afin « d’éviter la contagion ».
Le Premier ministre Gabriel Attal a affirmé samedi 27 avril qu’il n’y aurait « jamais de droit de blocage, jamais de tolérance face à l’action d’une minorité active et dangereuse qui cherche à imposer ses règles à nos élèves et à nos professeurs ».