François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, répond à la polémique sur ses notes de frais
KEVIN DIETSCH / Getty Images via AFP
Pointé du doigt pour des notes de frais, le gouverneur de la Banque de France répond (photo prise le 12 avril 2023 à Washington, Etats-Unis)
POLITIQUE – » Une attaque purement personnelle. » souligné par le journal Le monde pour son goût pour « hôtels de luxe et vols en classe affaires « , des chiffres coûteux à l’appui, le gouverneur de la Banque de France répond en dénonçant une polémique « sans fondement » qui aurait pour objectif de « nuire » à son établissement.
Dans un article publié vendredi 17 mai sur internet, le quotidien du soir explique que François Villeroy de Galhau « accumulé plus de 50 700 euros de dépenses liées aux déplacements professionnels et aux repas pour la seule année 2023 « , en raison notamment de choix coûteux en matière de transports et d’hébergement » dans des hôtels quatre ou cinq étoiles » jusqu’à 300 euros par nuit, en moyenne.
Dépenses « justifié par les missions de la Banque de France »
En réponse, le gouverneur de la Banque de France s’est dit « étourdi » dans un communiqué. S’il ne dément pas les chiffres avancés par Le mondeexpliquant en outre que c’est son institution qui les a transmises, il précise que les notes de frais en question sont « justifié par les missions mêmes de la Banque de France et de son dirigeant, et marqué par un souci constant de contrôle. »
Dans ce texte, François Villeroy de Galhau reprend en détail les notes décortiquées dans l’article, pour y ajouter des commentaires. Il revient par exemple sur les coûts des avions et explique qu’ils se concentrent en réalité sur « trois voyages long-courriers (17 478 euros) » liés aux organismes économiques internationaux dont la Banque de France est membre : « le G20 en Inde en février, les réunions annuelles du FMI aux États-Unis en avril et le G7 au Japon en mai ».
Quant aux voyages en classe affaires et non en classe économique, le haut fonctionnaire explique en substance que « c’est le cas des dirigeants publics en France et à l’étranger, pour des raisons de travail, de sécurité et de confidentialité. »
Le gouverneur de la Banque de France évoque également ses frais de logement. Il affirme, contrairement à ce qui est indiqué Le monde, ne privilégiez pas uniquement les hôtels de luxe. S’il confirme » Malheureusement » LE » prix très élevé » pour une nuit d’hôtel au célèbre forum économique de Davos pour 862 euros, il assure que « le coût moyen par nuit est de 265 euros » si on supprimait l’embardée en Suisse.
Voir aussi sur le HuffPost :