Le patron de LVMH, Bernard Arnault, est venu à la barre ce jeudi dans le cadre du procès pour trafic d’influence au profit de LVMH.
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François Ruffin »tente d’exploiter ce procès pour des raisons personnelles, politiques, voire commerciales« , assure Bernard Arnault jeudi 28 novembre, convoqué à la barre dans le procès pour trafic d’influence au profit de LVMH. Le patron de l’entreprise de luxe s’en prend au député, partie civile dans ce procès.
« Il en profite pour commercialiser son dernier film« , assure Bernard Arnault, alors qu’à l’époque, François Ruffin tournait « Merci Patron », un film satirique sur le leader mondial du luxe récompensé par le César du meilleur documentaire en 2017. Il inquiétait le groupe car il prévoyait de perturber les assemblées générales. de la multinationale.
« M. Ruffin croyait que nous étions les champions des licenciements et des délocalisations, c’est faux« , assure le PDG de LVMH. « Je me demandais : pourquoi ces contrevérités ? Je me suis dit : c’est probablement son côté politique. Cela m’a fait penser à une citation trotskyste : « Quand vous voulez émerger politiquement, trouvez un ennemi et accrochez-vous à lui pour progresser ».«
Concernant « Merci Patron », Bernard Arnault assure qu’il n’a pas «personnellement, je n’ai jamais demandé à voir ce film auparavant« . »Je l’ai vu après et j’ai trouvé ça très drôle. M. Ruffin est bien meilleur sur le plan cinématographique que politique. Mais je ne l’ai pas regardé deux fois !« , a lancé Bernard Arnault.
Appelé à la barre, Bernard Arnault témoigne au procès de l’ancien chef du renseignement intérieur Bernard Squarcini, soupçonné d’avoir profité de ses réseaux pour obtenir des informations confidentielles et privilégiées au profit du groupe de luxe notamment.