NouvellesNouvelles locales

François Hollande affirme n’avoir « jamais été favorable à une candidature unique de la gauche »


 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

Invité du « Grand Jury RTL-Le Figaro-Public Sénat-M6 », l’ancien président de la République a critiqué « la radicalité de la gauche qui a montré ses limites ».

« Si je me suis impliqué, c’est que la situation était grave ». Invité du « Grand Jury RTL-Le Figaro-Public Sénat-M6 »François Hollande est revenu sur les raisons de son retour sur la scène politique. L’ancien président de la République a critiqué le choix d’Emmanuel Macron de nommer Michel Barnier à Matignon, avant de fixer le cap à suivre pour que la gauche reprenne le pouvoir lors des prochaines élections.

« Le choix de Michel Barnier, non pas de la personne, mais du groupe politique qu’il représente, est totalement contradictoire avec ce que les Français ont voulu exprimer. » Ce dimanche, François Hollande a une nouvelle fois déploré le refus d’Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets au poste de Premier ministre, alors même que « Cela aurait probablement été censuré », au profit de Michel Barnier. Pour le socialiste, si Michel Barnier a été nommé, c’est parce qu’Emmanuel Macron veut « continuer à présider »Le député de Corrèze a néanmoins reconnu certaines qualités au nouveau Premier ministre, notamment son expérience qui « Cela pourrait être utile pour négocier avec la Commission européenne » il est temps de réduire les déficits publics. Enfin, François Hollande est revenu sur l’attitude de son camp lors des semaines de négociations autour de Matignon et du rapport «L’ambiguïté de la gauche avec le pouvoir».

Le septuagénaire a critiqué la position imposée à la gauche par Jean-Luc Mélenchon d’appliquer à la lettre le programme du Nouveau Front populaire (NFP) en cas de nomination d’un chef du gouvernement issu de ses rangs. « On ne peut pas avoir une approche du tout ou rien quand on n’est pas majoritaire »a-t-il déploré. Si le gouvernement Barnier était censuré, François Hollande estime « Il faudra savoir si nous allons maintenir l’approche de ne pas démarrer le programme, ou si nous allons faire des compromis avec d’autres pour arriver à une solution gouvernementale. »Pour ce faire, celui qui fut pendant dix ans premier secrétaire du PS estime que son parti doit reprendre le leadership de la gauche. En cas de congrès du PS, François Hollande a appelé à une « une ouverture », « où l’on prend toutes les familles de la social-démocratie pour en faire un grand parti » parce que « S’il n’y a pas de grand PS, la gauche ne peut pas arriver au pouvoir ».

Dressant une feuille de route vers 2027, sans dire s’il souhaitait être candidat à la prochaine élection présidentielle, le socialiste s’en est pris frontalement à Jean-Luc Mélenchon. « A gauche, le radicalisme a montré ses limites, il a été candidat deux fois et n’est pas arrivé deux fois au second tour. »Pour lui, un seul candidat « socialiste ou proche du PS » peut rassembler une majorité de Français en cas d’élection. S’il concède que les gens de gauche sont favorables à une candidature unique, François Hollande a déclaré qu’il n’avait pas « n’a jamais été favorable » à cette hypothèse. « Les deux présidents de gauche ont été élus avec une pluralité de candidats »conclut-il.

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

hd1

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page