Le début des négociations entre les partenaires sociaux sur la réforme des pensions commence jeudi pour trois mois de discussions et le Premier ministre pourrait bien être libéré par les socialistes et les républicains.
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Le risque politique n’est pas le moindre pour le Premier ministre. Pour le moment, François Bayrou a échappé à toutes les requêtes de la censure et il continue de croire en sa grande étoile. Mais je ne suis pas sûr que ses alliés d’hier, ses « alliés de circonstances », sont toujours ceux de demain en ce qui concerne la réforme la plus électrique d’Emmanuel Macron, la réforme des retraites, dont les négociations commencent le jeudi 27 février.
Prenons d’abord le cas des socialistes. Ils continuent de réclamer le retour à 62 ans et feront tout pour gagner leur dossier ou du moins obtenir des concessionnaires qui pourraient passer la pilule. Et le premier secrétaire du PS Olivier Faure sera certainement moins conciliant dans les prochains mois. Et pour une bonne raison, il jouera bientôt sa place à la tête de la fête.
En effet, le Congrès du PS, prévu à la mi-juin, précisément après la grande consultation sur les pensions, pourrait tout enflammer. Olivier Faure n’a pas d’intérêt alors de se compromettre avec l’exécutif, au risque de perdre son soutien dans son camp. Ses adversaires internes ne lui offriront pas de cadeau.
Très récemment, il était déjà raide lorsqu’il a demandé la démission de François Bayrou à cause de l’affaire Betharram, lorsque quelques jours plus tôt, il a accepté de sauver le gouvernement sur le budget. Ainsi, sur les pensions, Olivier Faure pouvait durcir sa position, d’autant plus que le mot «capitalisation» a été prononcé par le gouvernement. Une ligne rouge pour la gauche qui pourrait se traduire complètement en censure.
Et s’il n’est pas assuré à Bapeboard, François Bayrou n’est pas non plus dans un tribord. Et pour une raison identique à la gauche: les républicains choisiront également un chef le 17 mai. Là aussi, presque au moment de la conclusion du conclave sur les pensions. Nous connaissons déjà les exigences: Bruno Retailleau contre Laurent Wauquie. Le premier, le ministre de l’Intérieur veut vraiment garder sa chaise au sein du gouvernement, mais si jamais les 64 étaient interrogés, il serait compliqué d’avaler son chapeau. Si vous nourrissez les ambitions présidentielles, il vaut mieux organiser une fête plutôt qu’un fragile marocain. Ce serait alors la crise politique assurée pour François Bayrou.
Quant à Laurent Wauquie, il a encore moins de raisons d’économiser à tout prix de la peau du Premier ministre. Donc, si jamais 64 ans étaient abandonnés, l’ancien président de la région du Rhône-Alpes n’aurait certainement pas de scrupules pour amener le gouvernement à tomber dans l’espoir de conquérir son parti. François Bayrou pourrait être la victime collatérale des colonies de colonies familiales.
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